Argentine: La sœur du pape était pour le Brésilien Scherer
Elle voulait que Jorge revienne à la maison
Buenos Aires, 5 avril 2013 (Apic) Maria Elena Bergoglio, la petite sœur du pape François, ne voulait pas que son frère soit élu. «Parce que je voulais qu’il revienne», explique-t-elle. Dans une interview accordée le 5 avril 2013 au «National Catholic Reporter», elle dévoile son point de vue sur la personnalité de son frère.
Cette modeste femme de ménage de 64 ans habitant à une heure de voiture de Buenos Aires est devenue depuis le 13 mars une des personnes les plus interviewées dans le monde. Maria est la dernière survivante, avec Jorge, d’une fratrie de cinq enfants.
Au cours de l’interview, elle assure que son frère a toujours été doté d’un fort caractère. Il est «bien assez fort pour diriger le Vatican». Le pape François serait également doté d’une conviction profonde et inébranlable.
Concernant les rumeurs sur le passé de son frère, Maria affirme qu’il n’est pas entré dans les ordres à cause d’un amour de jeunesse qui aurait refusé sa demande en mariage. «Mon frère n’était qu’un enfant quand ce la s’est produit. Son idée de mariage n’a jamais été sérieuse». Par rapport à ses relations avec la dictature militaire, la sexagénaire souligne que sa famille a émigré en Argentine parce que son père était opposé au fascisme. Jorge n’aurait ainsi jamais pu trahir la mémoire de son père en collaborant avec des dictateurs. (apic/ncr/rz)