Vatican: poursuite de la lutte contre la corruption

Le préfet du Secrétariat pour l’économie, le Père Juan Antonio Guerrero, et le réviseur général par intérim du Vatican, Alessandro Cassinis Righini, ont signé un protocole d’accord sur la lutte contre la corruption le 18 septembre 2020, annonce le même jour le Bureau de presse du Saint-Siège. Ce document prévoit une collaboration plus étroite.

Trois mois après la conclusion d’un accord entre l’Autorité financière du Vatican (AIF) et le réviseur général par intérim du Vatican, Alessandro Cassinis Righini, un nouveau protocole a été conclu entre ce dernier et le préfet du Secrétariat pour l’économie, le Père Juan Antonio Guerrero. Les deux autorités du Saint-Siège collaboreront plus encore «pour identifier les risques de corruption et pour la mise en œuvre effective des règles récemment approuvées en matière de transparence, de contrôle et de concurrence des marchés publics du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican», détaille le Bureau de presse du Saint-Siège.

Le réviseur général du Vatican est un poste créé en 2014 par le motu proprio Fidelis dispensator et prudens. Il est chargé de la surveillance en matière administrative et financière des dicastères de la Curie romaine et des institutions liées au Saint-Siège.

En juin dernier, le Vatican s’est doté d’un code unique pour la gestion des contrats et des marchés publics. Cette loi-cadre contenant des règles valables pour le Saint-Siège et l’Etat de la Cité du Vatican sur la transparence, le contrôle centralisé et la concurrence dans les procédures d’attribution, doit permettre une meilleure gestion des ressources et une réduction des risques de corruption.

En février 2019, le Pape avait approuvé une modification des statuts du Réviseur général du Vatican, en l’élevant au rang d’autorité anticorruption. (cath.ch/imedia/hl/ag/bh)