«Paroisses vivantes» un journal fédérateur et apprécié

Lausanne: 14e journée de la presse paroissiale

Lausanne, 21 octobre 2012 (Apic) Les bulletins «Paroisses vivantes» bénéficient d’un excellent taux de satisfaction auprès de leurs lecteurs. 68% des catholiques sont attachés à leur journal, a constaté le 20 octobre Dominique Anne Puenzieux, directrice des éditions St-Augustin. Elle s’est exprimée devant près d’une centaine de personnes réunies à Lausanne pour la 14e journée de la presse paroissiale.

Les résultats d’une enquête de l’institut «Demoscope», menée au printemps dernier, montrent que la presse paroissiale garde toute sa pertinence à l’heure de la mondialisation et du développement des réseaux sociaux. L’âge moyen des lecteurs est de 47 ans, -on aurait pu le croire sensiblement plus âgé-, et on compte 1,8 lecteur par exemplaire, s’est félicitée Dominique Anne Puenzieux, directrice de St-Augustin, qui édite les bulletins. Le tirage cumulé est aujourd’hui de quelque 90’000 exemplaires pour une cinquantaine d’éditions différentes. Les efforts accomplis ces dernières années dans la présentation, avec notamment le passage à la couleur et au grand format ont porté leurs fruits.

Un ancrage local fort

L’ancrage local dans les paroisses reste évidemment central. C’est ce qui fait la principale force du journal, même si dans beaucoup d’endroits les paroisses se sont regroupées en entités pastorales plus grandes. La partie romande commune à tous les bulletins est l’élément fédérateur qui permet d’aborder des questions plus générales sur la foi, la vie de l’Eglise ou la société. Etre proche des préoccupations des gens, débattre davantage de l’actualité et montrer de l’Eglise une image vivante, telles sont les principales attentes des lecteurs.

Si le constat d’ensemble est assez largement positif, le potentiel d’amélioration existe. Le taux de pénétration pour l’ensemble des catholiques éloignés de l’Eglise reste plutôt faible. La qualité de l’information locale n’est pas toujours au rendez-vous. L’illustration pourrait être plus percutante, les titres plus accrocheurs, la mise en page plus claire.

Pour répondre aux défis, «Paroisses vivantes» compte sur l’engagement de nombreux bénévoles au plan local. Un bon nombre de ceux-ci avait fait le déplacement à Lausanne. Quant à la rédaction romande, formée elle aussi de bénévoles, elle a concocté pour 2013 quelques nouveautés, mais sans faire de révolution. On ne change pas ce qui marche bien.

La Poste hausse ses tarifs

Nouvelle moins réjouissante, malgré le maintien par la Confédération de l’aide à la presse, la Poste suisse a préparé une hausse de ses tarifs pour 2013. «Nous sommes pieds et poings liés face à elle», a avoué Dominique Anne Puenzieux qui annonce une augmentation de 5 à 7 centimes par exemplaire distribué. Pour les tirages plus importants c’est plus que des clopinettes.

Au commencement était le Verbe

Grand invité de la journée, Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, a tenu une conférence de haut vol sur l’Eglise et la communication. S’interrogeant à partir de la prétention de l’Eglise à détenir et à défendre la vérité face à une société gérée par la démocratie libérale, l’évêque à passé en revue l’enseignement des récents papes sur le sujet.

Il a souligné que l’attitude de l’Eglise envers les médias est à priori positive et que les papes ont toujours invité à tirer le meilleur des moyens de communications sociales. Paul VI, déjà en 1967, relevait que par les médias, l’homme est devenu «citoyen du monde». Les communicateurs chrétiens sont invités à transmettre non seulement des idées, des concepts ou des informations, mais en fin de compte le Verbe de Dieu, fait chair en Jésus-Christ. (apic/mp)

21 octobre 2012 | 11:23
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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