Climat : Le pape s'exprime devant des maires du monde entier

Vatican, 22.07.2015 (cath.ch-apic) A moins de cinq mois de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, le pape François a souhaité que ce sommet onusien parvienne à «un accord fondamental», le 21 juillet 2015 en fin d’après-midi.Le pape a pris la parole devant les maires d’une soixantaine de grandes villes à travers le monde réunis pour un colloque au Vatican, à qui il a reproposé les différents thèmes contenus dans sa récente Encyclique ‘Laudato si’ présentée non comme «une encyclique verte» mais «sociale».

«Esclavage moderne et changement climatique : le défi des villes». C’est le thème du colloque au cours duquel le pape François a fait une brève intervention devant les maires de grandes villes du monde entier, au premier rang desquelles New York, Rio de Janeiro, Paris, Madrid et Rome.

«J’ai le grand espoir que le sommet de Paris arrivera à un accord fondamental», a notamment affirmé le pape à propos de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques organisée du 30 novembre au 11 décembre dans la capitale française. Dans un discours improvisé, le pape François est longuement revenu sur des thèmes récurrents de son pontificat et de sa récente encyclique appelant à une «écologie intégrale». ‘Laudato si’, a alors soutenu le pape, «n’est pas une encyclique verte, mais une encyclique sociale».

Le développement démesuré des villes

Le pape François a ensuite évoqué «le développement démesuré des villes» devenu «un phénomène mondial» lorsque l’environnement n’est pas protégé, qui doit faire face au phénomène migratoire. Puis il a évoqué pêle-mêle «l’idolâtrie de la technocratie», le chômage des jeunes, le travail au noir, ou encore le trafic des êtres humains et la prostitution.

A plusieurs reprises, le pape François a souhaité que les Nations unies puissent s’intéresser à l’ensemble de ces sujets. «Le Saint-Siège pourra faire des discours aux Nations unies mais si le message ne vient pas des périphéries vers le centre, il n’aura aucun effet», a insisté le chef de l’Eglise catholique devant les élus de grandes villes, souhaitant qu’ils soient porteurs de ce message. Le pape François prendra la parole devant les Nations unies à New York le 25 septembre. (cath.ch-apic/imedia/ami/ce)