Angelus: «Dieu s'est fait chair pour vous dire qu'il vous aime»

«Dieu s’est fait chair pour vous dire qu’il vous aime», a assuré le pape François à l’occasion de l’Angélus du 3 janvier 2021. «Il veut que nous partagions avec lui les joies et les peines», a-t-il poursuivi.

Après l’Angélus du 1er janvier de cette année, le pape est de nouveau apparu dans la bibliothèque du Palais apostolique du Vatican pour délivrer une petite catéchèse et prier l’Angélus. Touché cette semaine par une sciatique douloureuse qui l’a empêché de présider les célébrations du 31 décembre et la messe du 1er janvier, le pontife se tenait toutefois debout. Sans surprise, il n’est pas apparu à la fenêtre du Palais apostolique; aucun fidèle n’était présent sur la place Saint Pierre car la ville de Rome, comme toute l’Italie, interdit ces jours-ci les déplacements pour contenir l’épidémie de Covid-19.

Pour ce premier dimanche de l’année 2021, le pape François a choisi d’interpeller les fidèles sur le mystère de l’incarnation du Fils de Dieu. S’arrêtant sur les mots utilisés par l’évangéliste Jean dans son prologue, il a insisté sur le fait que Dieu s’était fait chair, un terme qui rappelle «notre condition humaine dans toute sa faiblesse, dans toute sa fragilité». C’est ainsi que «Dieu s’est fait chair pour vous dire qu’il vous aime là, dans vos fragilités; là, où vous avez le plus honte», a-t-il souligné.

«Invitons Le dans notre maison, dans notre famille, dans nos fragilités»

L’évêque de Rome a alors assuré que Dieu avait épousé l’humanité pour l’éternité. «Depuis que le Seigneur s’est fait chair, rien dans notre vie ne lui est étranger», a-t-il expliqué, ajoutant qu’Il ne s’est plus jamais détaché de notre chair, qu’Il n’en sera jamais séparé. Sortant de ses notes, le pontife a confié qu’il lui plaisait de penser que lorsque le Seigneur prie le Père pour l’humanité, il ne fait pas que Lui parler mais il Lui montre aussi sa chair et ses plaies.

Le pape a enfin ajouté que Dieu désirait quelque chose de nous: «une grande intimité. Il veut que nous partagions avec lui les joies et les peines, les désirs et les craintes, les espoirs et les tristesses, les personnes et les situations», a-t-il détaillé, appelant les chrétiens à ouvrir leur cœur à Dieu. «Sans crainte, invitons Le dans notre maison, dans notre famille, dans nos fragilités. Il viendra et la vie changera», a-t-il promis. (cath.ch/imedia/hl/bh)