Pour forcer les clandestins à se rallier à l’Eglise officielle
Pékin, 25 août 2011 (Apic) Un groupe de prêtres et de laïcs de l’Eglise clandestine du diocèse de Tianshui, dans la province du Gansu, en Chine, ont été arrêtés le week-end dernier par la police, indique l’agence d’information de l’Institut des missions étrangères de Milan (PIME) AsiaNews.
Parmi les personnes arrêtées figure l’administrateur apostolique du diocèse, Mgr Giovanni Battista Wang Ruohan, ainsi que l’ancien évêque Mgr Casimir Wang Milu. D’autres prêtres et plusieurs dizaines de laïcs sont également détenus dans divers lieux.
Jusqu’à présent les relations entre l’Eglise clandestine et les autorités chinoises étaient paisibles dans le diocèse de Tianshui. Selon AsiaNews, les autorités tentent par cette mesure de forcer la communauté à accepter la candidature, comme évêque, d’un membre de l’Eglise patriotique et à retirer leur propre candidat.
Torture et lavage de cerveau
Comme dans d’autres diocèses en Chine, l’Association patriotique tend à imposer ses candidats à l’épiscopat contre l’avis des fidèles et de Rome. Parmi les moyens de pression utilisés figure notamment l’arrestation des candidats à l’épiscopat de l’Eglise clandestine. Au début du mois d’août, le Père Chen Hailong, prêtre de l’Eglise clandestine dans le Xuanhua, a été libéré après quatre mois de détention. Il aurait subi des tortures et des séances de lavage de cerveau. Au début août également, le Père Wang Chengli, administrateur apostolique du diocèse de Heze (Caozhou), a été arrêté. Il est toujours détenu et serait soumis aux mêmes traitements. (apic/asian/mp)
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