Lausanne: Le projet Mentorat Emploi Migration de l’EPER primé par la Fondation BCV

Favoriser l’insertion professionnelle de migrants qualifiés

Lausanne, 8 juin 2011 (Apic) La Fondation BCV a décerné mardi 7 juin son prix dans le domaine social au projet Mentorat Emploi Migration (MEM) de l’Entraide Protestante Suisse (EPER). D’un montant de CHF 115’000, ce don récompense un projet jugé d’envergure dont les initiateurs, qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales, proviennent ou résident dans le canton de Vaud.

Dans un communiqué diffusé le 8 juin, l’EPER affirme se réjouir que «la pertinence et la qualité du projet MEM soient ainsi reconnues». Le don permettra de donner «une impulsion décisive à ce projet qui se trouve actuellement dans sa phase de lancement».

Initié en janvier 2010, le projet MEM de l’EPER vise à favoriser l’insertion professionnelle de migrant-e-s qualifié-e-s en provenance de pays extra-européens établis dans les cantons de Vaud et de Genève. Partant du principe que l’intégration est un processus à double sens, le projet fait appel tant aux migrants-e-s qu’à la population locale en créant des duos de personnes dans le même domaine professionnel. «En plus de participer à un enrichissement mutuel, l’idée est de favoriser l’intégration du migrant dans le monde professionnel en le faisant bénéficier de l’expérience et du réseau de son mentor, lui-même déjà bien implanté dans son domaine en Suisse», précise l’EPER. A ce jour, le projet a déjà permis la constitution d’une trentaine de duos. Face à une demande importante, une soixantaine de mentors bénévoles de tous milieux professionnels est recherchée.

A côté du projet MEM, la Fondation a attribué ses dons 2011 au professeur John-David Aubert, pour son programme de transplantation pulmonaire du CHUV et à l’orchestre à cordes La Camerata de Lausanne.

L’Entraide Protestante Suisse (EPER) souligne qu’elle fournit une aide humanitaire, lutte contre la pauvreté et facilite l’accès à des ressources vitales telles que la terre, l’eau, l’alimentation et la formation. Elle combat l’exploitation et aide les personnes opprimées à s’organiser et à faire valoir leurs droits. L’objectif est d’offrir à toutes et à tous une vie autonome et digne, indépendamment de l’appartenance ethnique ou religieuse. L’EPER travaille avec des organisations partenaires locales dans plus de 45 pays. Elle soutient les personnes précarisées indépendamment de leur culture, de leur religion ou de leur confession. En Suisse, elle défend les droits des réfugiés, offre un conseil juridique aux migrants et aux personnes socialement défavorisées, et s’engage en faveur de leur intégration. (apic/com/bb)

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