Progression de la coopération entre l’Eglise catholique romaine et le COE
Genève, 12 mai 2011 (Apic) Le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, vient de terminer sa première visite officielle au Conseil œcuménique des Eglises (COE), au Centre œcuménique de Genève. Depuis juillet 2010 président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le cardinal Koch était invité par le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE. Cette visite a donné à ces deux personnalités l’occasion d’évoquer les progrès de la coopération entre l’Eglise catholique romaine et le COE.
Du 8 au 10 mai, le cardinal Koch a rencontré des membres du personnel de programme du COE et des responsables de la Fédération luthérienne mondiale (FLM) et de la Communion mondiale d’Eglises réformées (CMER). Il a également rencontré le corps enseignant et les étudiants de l’Institut œcuménique de Bossey, à Genève, qui dépend du COE.
Ancien évêque de Bâle, le cardinal a profité de ce retour dans son pays d’origine pour se familiariser avec le COE et discuter des plans visant à faire progresser la quête de l’unité des chrétiens, indique jeudi 12 mai le COE dans un communiqué.
Au cours d’une série d’entretiens, il a souligné la nécessité de «récolter les fruits» des dialogues antérieurs entre Eglises et organisations confessionnelles et des rencontres multilatérales comme celles qu’encourage le COE. Cette volonté de «récolter» était déjà la préoccupation de son prédécesseur, le cardinal Walter Kasper, note le Conseil œcuménique des Eglises. Le cardinal Koch a déclaré que l’examen des accords historiques constitue une première étape, qui doit être suivie par un processus de «réception» de ces accords, au cours duquel les Eglises et les chrétiens prennent connaissance des avancées et conclusions découlant du dialogue.
Le pasteur Tveit a souligné que ces accords «ne doivent pas demeurer des trésors cachés» mais qu’il convient de les diffuser et de les discuter largement au niveau local. spécificités régionales et historiques. Le pasteur Setri Nyomi, secrétaire général de la CMER, a déclaré pour sa part qu’à côté de la diversité du christianisme, il existe toute une gamme de questions et de domaines que les Eglises sont en train d’apprendre à affronter dans un esprit de coopération. Il ne suffit pas de se concentrer sur les aspects théoriques ou purement ecclésiaux de la théologie et de la doctrine: «Foi et Constitution, la justice, la paix, la défense des causes, le service – tout cela ne fait qu’un», a-t-il déclaré.
Pour cette visite, le cardinal Koch était accompagné de deux membres du personnel du Conseil pontifical, Mgr Gosbert Byamungu et le Père Gregory Fairbanks. Au cours d’une méditation dans le cadre de la prière du mardi matin à la chapelle du Centre œcuménique, le cardinal Koch a déclaré: «Dans le monde d’aujourd’hui, le témoignage chrétien doit avoir une composante œcuménique, afin que sa mélodie soit symphonique et non pas cacophonique. C’est pourquoi dans l’œcuménisme, il y a quelque chose de beaucoup plus important que n’importe quel objectif de politique ecclésiale: le renouveau quotidien du processus de progression vers l’essentiel, à savoir la foi manifestée dans l’amour».
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