Chypre: Les jeunes au cœur de la rencontre des présidents des Conférences épiscopales de l’Europe du Sud-Est

En visite dans les communautés maronites

Nicosie, 28 février 2011 (Apic) La 11ème rencontre des présidents des Conférences épiscopales de l’Europe du Sud-Est se tiendra à Nicosie, dans l’île de Chypre, du 2 au 6 mars 2011. D’après un communiqué diffusé par le Conseil des Conférences Episcopales d’Europe (CCEE) le 28 février, elle aura pour thème la pastorale des jeunes, quelques mois avant les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) de Madrid, en Espagne.

A l’invitation de Mgr Youssef Soueif, archevêque de Chypre des maronites, neuf Conférences épiscopales enverront leurs représentants à Nicosie: Albanie, Bosnie et Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Grèce, Moldavie, Roumanie, la Conférence Episcopale Internationale Saints Cyrille et Méthode et la Turquie. Chaque Conférence épiscopale devrait présenter un rapport.

Selon le communiqué, l’attention de l’Eglise à l’égard des jeunes de l’île prend une connotation particulière pour Mgr Youssef Soueif. «À Chypre, les jeunes sont vraiment un signe d’espérance et de vitalité par leur dynamisme, leur capacité de créer un monde nouveau, leur mentalité nouvelle, fondée sur un équilibre entre la conscience de leur identité et l’ouverture à l’autre. C’est pourquoi notre premier devoir est de les aider à s’enraciner dans la culture maronite, tout en étant ouverts à la richesse des autres cultures et communautés présentes à Chypre», a déclaré l’archevêque de Chypre des maronites. Et d’ajouter: «Amour pour tous, ouverture et collaboration avec tous au plan humain, social et spirituel dans certains contextes et domaines pastoraux: tels sont les éléments qui caractérisent notre pastorale des jeunes. Nous sommes particulièrement attentifs à cette éducation à la culture de l’’autre différent’ en acceptant la diversité et en œuvrant pour le bien de l’unique société de Chypre, caractérisée par la convivialité et le multiculturalisme, dans un système fondé sur la justice et la paix.»

Le 5 mars, les évêques se rendront en visite auprès des communautés des villages maronites dans la partie Nord de l’île, en témoignage de leur solidarité à l’égard d’une communauté séparée à cause de la division de l’île (*).

Une Eglise «sui iuris»

L’Église maronite est une Église catholique «sui iuris», c’est-à-dire une Église qui maintient ses rites et sa liturgie inspirés de la tradition syro-antiochienne. Son patriarche est élu par le Synode des évêques et, après son élection, il fait profession de communion avec le pontife romain. Les origines de l’Église maronite remontent à saint Maron, aux alentours de l’an 400, et à son monastère d’Apamea, en Syrie.

Les maronites sont nombreux surtout au Liban où se situe le siège du patriarcat. À Chypre, ils sont implantés depuis le début du IXe siècle. L’Église maronite est la seule Église orientale catholique qui ne soit pas née d’une opposition avec l’Église orthodoxe.

(*) Depuis 1974, la partie Nord de l’île, située au-delà de la Ligne verte contrôlée par les troupes de l’ONU, est sous occupation militaire turque. En 1983, elle s’est autoproclamé République turque de Chypre du Nord. (apic/com/amc)

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