Dossier Décès du pape Jean Paul II
Le pape s’est éteint dans la semaine qui a suivi Pâques
Rome, 2 avril 2005 (Apic) N’ayez pas peur! Cette phrase, qui lui fut chère durant son pontificat, Jean Paul II aurait aimé la transmettre aux fidèles du monde entier, au moment de son dernier souffle. Jean Paul s’est éteint samedi soir 2 avril 2005 à 21h37, dans la semaine qui a suivi Pâques, tout un symbole.
Le pape, qui aurait sans doute aimé lutter encore pour être présent au milieu des jeunes du monde entier aux JMJ de Cologne, aura finalement consacré son dernier voyage à Lourdes, à la Vierge, à qui son pontificat durant, là encore, il a voué toute sa dévotion. Un autre symbole.
Jean Paul II est mort à 21h37 le 2 avril 2005 dans son appartement privé, a déclaré le porte-parole du Saint-Siège quelques minutes plus tard. «Toutes les procédures prévues par la Constitution apostolique Universi Dominici gregis promulguée par Jean Paul II le 22 février 1996 sont mises en place», a précisé Joaquin Navarro-Valls.
A 10h30 dimanche, une messe pour Jean Paul II devait être célébrée Place Saint-Pierre par le cardinal secrétaire d’Etat Angelo Sodano.
Sitôt l’annonce de la mort de Jean Paul II, les dizaines de milliers de fidèle massés Place Saint-Pierre, là même où tant de fois le pape leur avait donné rendez-vous, ont écouté sonner en silence et en prière les cloches de la ville éternelle aux 900 églises. Un peu partout dans le monde, en Italie comme ailleurs, ces cloches ont retenti, comme à Lourdes, ultime voyage du pape à l’étranger. Les drapeaux du Vatican, blanc et jaune, qui ornent l’esplanade des Sanctuaires de Lourdes avec les bannières bleues et blanches de la Vierge, vont être mis en berne.
Immense émotion en Pologne aussi, pays natal de Jean Paul II. Des milliers de Polonais se sont murés dans le silence samedi soir à Wadowice, la ville natale de Jean Paul II, lorsqu’ils ont compris que le pape était mort en entendant le tocsin des églises. Plus d’un millier de personnes se sont agenouillées sans dire un mot devant la basilique Notre Dame qui jouxte la maison natale de Karol Wojtyla.
Tristesse et reconnaissance des évêques suisses
Tristesse en Suisse également, pays qui avait une nouvelle fois accueilli le pape en juin 2004. Dans un message délivré juste après le décès de Jean Paul II, les évêques suisses rendent hommage au pape, dont l’apostolat a été «une bénédiction de Dieu visible pour le monde entier». «Aujourd’hui, le 2 avril 2005, notre Saint-Père dans le Christ, le pape Jean Paul II, âgé de 84 ans, a été rappelé auprès de Dieu. La Conférence des évêques suisses, unie aux catholiques de Suisse et du monde entier, est profondément attristée du décès du pape. Nous sommes reconnaissants pour le service que notre pape Jean Paul II a rendu à l’Eglise et à l’humanité pendant plus de 20 ans», affirment les évêques suisses dans leur message.
Le mouvement Catholica Unio Internationalis rend également hommage à ce pape qui a été «un pèlerin universel» et «une bénédiction de Dieu pour tous». Mgr Pierre Bürcher, président de Catholica Unio Internationalis et évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, exprime sa reconnaissance à Dieu d’avoir donné Jean Paul II au monde.
Deux images de Jean Paul II restent gravées dans la mémoire et le coeur de Mgr Bürcher: «Je le vois dans la prison pardonnant à son agresseur. Je le vois au pied du Mur occidental du Temple à Jérusalem comme un encouragement pour celles et ceux qui veulent promouvoir le dialogue interreligieux»
Déjà le Vatican s’active pour assurer la préparation des funérailles
Jean Paul II a rendu son dernier souffle. Déjà le Vatican s’active pour assurer la préparation des funérailles du pape qui devraient avoir lieu entre le 4e et le 6e jour après la mort du souverain pontife. Si les enterrements des papes ont toujours été célébrés en grande pompe, aujourd’hui, les rites se sont énormément simplifiés.
Ainsi, les funérailles de Paul VI (12 août 1978) furent très dépouillées, selon ses propres volontés. Son cercueil avait été posé à même le sol, sur un tapis rouge, remplaçant l’impressionnant catafalque des siècles précédents dont l’usage disparaît après la mort de Jean XXIII. Quant aux funérailles de Jean Paul Ier, elles se déroulèrent selon ce rituel déjà acquis, moins de deux mois après celles de son prédécesseur (4 octobre 1978).
Pour Jean Paul II, la simplicité devrait être de mise, même si peu d’éléments officiels sont à disposition des observateurs pour connaître les modalités à mettre en oeuvre lors des funérailles du souverain pontife, outre la constitution apostolique Universi dominici gregis, écrite par ses soins et parue le 22 février 1996.
Le pape devrait être enterré dans la basilique vaticane près du tombeau de saint Pierre, mais cette tradition n’a pas toujours été respectée. Selon certains des compatriotes de Jean Paul II, celui-ci aurait émis le souhait de pouvoir être enterré dans son tombeau de famille à Wadowice (près de Cracovie). Mais toute décision ne sera prise par les cardinaux qu’une fois lu le testament éventuel de Jean Paul II.
La constitution apostolique précise aussi qu’»après l’inhumation du souverain pontife et pendant l’élection du nouveau pape, aucune pièce de l’appartement privé des souverains pontifes ne sera habitée».
Enfin, «si le souverain pontife a fait un testament concernant ses biens, laissant des lettres et des documents privés, et s’il a désigné son exécuteur testamentaire, il revient à celui-ci, en vertu des pouvoirs reçus du testateur, de prendre les décisions et les dispositions nécessaires concernant les biens privés et les écrits du pontife défunt». Cet exécuteur, qui pourrait être son secrétaire, Mgr Stanislaw Dziwisz, «ne rendra compte de son action qu’au nouveau souverain pontife», rapporte encore la Constitution apostolique Universi dominici gregis. IMEDIA/PR
Encadré
Vacance du Siège apostolique
Pendant la vacance du Siège apostolique, le collège des cardinaux ne détient ni pouvoir, ni juridiction d’aucune sorte pour les questions qui étaient du ressort du pape durant sa vie. Celles-ci sont réservées à son successeur.
Dans la constitution apostolique Universi dominici gregis sur la vacance du Siège apostolique, publiée en février 1996, Jean Paul II avait réaffirmé l’invalidité et la nullité de tout acte de pouvoir ou de juridiction réservé au pape, comme la nomination d’un évêque (ou l’acceptation de sa démission), la publication d’une encyclique ou d’une lettre apostolique et de tout autre document relevant du magistère pontifical.
De même, entre deux papes, «on ne peut en aucune façon, stipule le document, corriger ni modifier les lois promulguées par les Pontifes romains, ni leur ajouter ni leur retrancher quelque chose, ni en dispenser même partiellement, surtout en ce qui concerne les règles pour l’élection du souverain pontife». IMEDIA/PR
Encadré
Le pontificat de Jean Paul II en statistiques (1978-2004)
Avec 26 années, 5 mois et 17 jours – soit 9665 jours – passés sur le siège de Pierre, Jean Paul II arrive en 3e position, pour la longueur de son pontificat, dans la liste des 264 papes de l’Eglise catholique. Le plus long pontificat a été – après saint Pierre dont le pontificat aurait duré 34 ou 37 ans – celui de Pie IX (1846-1878), qui a duré 31 ans, 7 mois et 21 jours, tandis que le plus bref, celui de Urbain VII du 15 au 27 septembre 1590, a duré 12 jours.
Jean Paul II se trouve en revanche en première position pour le nombre de ses voyages hors d’Italie, puisqu’il en a effectués 104 pour une distance totale de 1’167’295 kilomètres, soit plus de trois fois la distance de la terre à la lune, ce qui lui aura permis de visiter 129 pays différents (plus les territoires palestiniens). A ce total, il faut ajouter les 145 voyages du pape en Italie même (dont 16 séjours de vacances dans le nord d’Italie chaque année depuis 1987, sauf en 2002 et 2003) au cours desquels il a visité 259 villes différentes. Au total, Jean-Paul II aura donc passé près de mille jours en dehors du Vatican, soit environ 6 % de la durée totale de son pontificat.
Enfin, comme évêque de Rome, Jean Paul II a rendu visite à 301 paroisses romaines, sur un total de 336 dont 328 réellement en fonction, avant d’interrompre ce rendez-vous pour cause de santé. C’est le 3 décembre 1978, moins de deux mois seulement après son élection, qu’il décidait de rencontrer de cette manière les fidèles de son diocèse. Depuis décembre 2002, ce sont les paroissiens qui venaient au Vatican pour une messe dans la salle Paul VI, permettant ainsi au souverain pontife de poursuivre ce ministère épiscopal. 16 autres paroisses s’ajoutent ainsi aux 301 où le pape s’était rendu sur place, soit un nombre total de 317 sur 336.
Le choix délibéré de Jean Paul II de ne pas se confiner dans les bureaux du palais apostolique ne l’a pas empêché de rédiger encycliques, exhortations, lettres et constitutions apostoliques. Il a en effet publié 14 encycliques, 15 exhortations apostoliques, 11 constitutions apostoliques et 45 lettres apostoliques, ainsi que 28 «Motu proprio».
Depuis le Vatican également, Jean Paul II a accordé 1’165 audiences générales, le mercredi, permettant à près de 17,7 millions de pèlerins de ’voir’ le pape. Près d’un millier de premiers ministres et de chefs d’Etat ont par ailleurs été reçus par le pape au cours de rencontres officielles ou privées au Vatican.
On compte en outre 83 pays avec lesquels des relations diplomatiques ont été établies au cours du Pontificat de Jean-Paul II, leur nombre total s’élevant aujourd’hui à 174 – plus l’ordre de Malte -, auxquels on rajoute 2 missions à caractère spécial, la Fédération Russe et l’OLP. 3 bureaux détachés d’Organisations internationales sont par ailleurs présents dans la diplomatie vaticane. Il s’agit de l’ONU, du HCR et du bureau de la Ligue des Etats arabes – créé le 8 février 2000, avec la nomination du nonce apostolique en Egypte à sa tête.
A l’intérieur de l’Eglise, Jean Paul II s’est aussi fait remarquer pour le nombre d’assemblées synodales qu’il a convoquées à Rome pour consulter les évêques, à savoir 6 assemblées générales dites «ordinaires», 1 assemblée «extraordinaire» en novembre et en décembre 1985 pour les 20 ans du Concile Vatican II, 7 assemblées spéciales, une par continent – deux pour le continent européen – et une pour le Liban, et un synode particulier, en 1980 pour les Pays-Bas, premier synode du pontificat de Jean Paul II.
En ce qui concerne les cardinaux, il a redonné du poids à leur collège en les convoquant 6 fois pour des réunions plénières pour leur demander leur avis sur des sujets précis, en plus des 9 consistoires destinés à créer 231 nouveaux cardinaux (plus 1 in pectore dont le nom n’est pas révélé) – dont 170 encore vivants et 118 ont moins de 80 ans. Jean-Paul II a d’autre part ordonné personnellement 321 évêques au cours de son pontificat, dont son secrétaire particulier Mgr Stanislaw Dziwisz.
Enfin, autre record du pape, le nombre des cérémonies de béatifications et de canonisations qu’il a présidées s’élève respectivement à 147 et 51, ce qui a permis à Jean-Paul II de proclamer 1342 bienheureux – dont 1036 martyrs -, et 483 saints dont 402 martyrs. Avant lui, 1201 bienheureux et 302 saints avaient été proclamés depuis la fin du concile de Trente en 1563. IMEDIA/PR
Encadré
La persuasion morale comme seule arme
Muni de la seule arme de la persuasion morale, Jean Paul II a donné à l’Eglise un élan inédit dans le champ diplomatique, faisant croître de plus de 90% en 25 ans de pontificat, le nombre d’ambassades accréditées auprès du Saint-Siège.
Ni Pékin ni Moscou
Toujours subordonnée à l’évangélisation et avec l’éternité devant elle, l’action de l’Eglise s’est déployée des confins de l’Afrique jusqu’aux bureaux de l’Onu à New York, tentant d’opérer dans les esprits cette «révolution des consciences» appelée par Jean Paul II, qui voulait donner à la politique une dignité nouvelle. Si deux voyages importants d’un point de vue diplomatique, la Chine et la Russie, n’ont jamais pu être réalisés, le souverain pontife aura dépensé ses dernières forces dans le dossier de la guerre irakienne et dans celui des racines chrétiennes de l’Europe. IMEDIA/PR
Encadré
Le rapprochement avec les juifs
L’image d’un pape dans une synagogue, le 13 avril 1986 à Rome, ouvrira également une nouvelle page dans l’histoire de l’Eglise. Qualifiée d’historique à la fois par les juifs et les catholiques, cette visite a eu des conséquences également historiques. Mais l’image la plus significative qui restera gravée dans l’histoire du dialogue entre Jean Paul II et les juifs – après sa visite dans la synagogue de Rome -, est sûrement celle de ce pape priant devant le Mur des Lamentations à Jérusalem, le 26 mars 2000. Deux ans avant, en 1998, il y avait eu la publication du document publié sous le titre: «Nous nous souvenons, une réflexion sur la Shoah». Ce document est l’aboutissement, avec la cérémonie de demande de pardon du 12 mars 2000, d’une longue réflexion à l’intérieur de l’Eglise catholique, entreprise à la demande du pape dans sa lettre apostolique Tertio millenio adveniente – publiée en novembre 1994 pour préparer le grand Jubilé.
Mais l’ouverture la plus importante de ce pape envers les juifs, fut la déclaration conciliaire Nostra Aetate. Dans ce document, l’Eglise reconnaissait le «lien qui unit spirituellement» chrétiens et juifs, ainsi que le «grand patrimoine spirituel, commun aux uns et aux autres». Une nouvelle page s’était ouverte dans l’histoire de l’Eglise. IMEDIA/PR
Encadré
Les pouvoirs des cardinaux durant la vacance du Siège apostolique
Pendant la vacance du Siège apostolique, le collège des cardinaux ne détient ni pouvoir, ni juridiction d’aucune sorte pour les questions qui étaient du ressort du pape durant sa vie. Celles-ci sont réservées à son successeur.
Dans la constitution apostolique Universi dominici gregis sur la vacance du Siège apostolique, publiée en février 1996, Jean Paul II avait réaffirmé l’invalidité et la nullité de tout acte de pouvoir ou de juridiction réservé au pape, comme la nomination d’un évêque (ou l’acceptation de sa démission), la publication d’une encyclique ou d’une lettre apostolique et de tout autre document relevant du magistère pontifical.
De même, entre deux papes, «on ne peut en aucune façon, stipule le document, corriger ni modifier les lois promulguées par les Pontifes romains, ni leur ajouter ni leur retrancher quelque chose, ni en dispenser même partiellement, surtout en ce qui concerne les règles pour l’élection du souverain pontife». IMEDIA/PR
Encadré
Les deux voyages que le pape a rêvé de faire, en vain
Le pape pèlerin n’aura pas réussi à faire les deux voyages qui lui tenaient à coeur: en Chine et en Russie. Les conditions émises par Pékin pour accepter une visite de Jean Paul II ont toujours été considérées irrecevables par le Saint-Siège. En particulier à propos de la volonté affichée par le gouvernement chinois de garder la mainmise sur les nominations d’évêques. Sans parler qu’il aurait fallu, au Saint-Siège, mettre un trait sur ses relations avec Taiwan.
Autre voyage non accompli: la Russie. La faute aux rapports entre Rome et Moscou, et, plus particulièrement, entre Rome et Alexis II. Le patriarche russe a en effet toujours refusé toute rencontre avec le pape. Le chef de l’Eglise orthodoxe russe ayant mis comme condition préalable la fin du «prosélytisme» romain.
Alexis II s’est en outre constamment référé aux «deux problèmes les plus douloureux»: la «discrimination religieuse» à l’égard des fidèles orthodoxes de la part des gréco-catholiques en Ukraine occidentale et «les actes de prosélytisme» en Russie et dans les autres pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI).
Dans ce contexte, avait dit Alexis II, à quoi bon un voyage de Jean Paul II à Moscou? Alexis II faisant observer que, lors des visites du pape dans les pays à majorité orthodoxe, «dans pratiquement tous les cas, l’Etat avait fait pression sur la hiérarchie de l’Eglise orthodoxe locale pour obtenir son accord». PR
Encadré
Des documents controversés
Parmi les documents signés par Jean Paul II, «Dominus Iesus», publié en 2000, fut particulièrement critiqué par les protestants, ainsi que par d’autres confessions religieuses. En Suisse, de Berne à Zurich, les réactions furent nombreuses. Les protestants la qualifiant de «douche froide».
La diffusion de la déclaration «Dominus Iesus» par la Congrégation pour la doctrine de la foi ne fit toutefois pas que des critiques côté protestant. Le conseil synodal de l’Eglise catholique romaine du canton de Berne s’était dit peiné et gêné par cette publication.
En Allemagne, l’évêque luthérienne Margot Kässmann avait estimé que «le climat oecuménique» était «décevant.» Elle avait enfin fait remarquer qu’il y avait une «autre tendance anti-oecuménique» au sein de certaines Eglises orthodoxes. Côté juif également la publication de «Dominus Iesus» avait laissé des traces. A Rome, la communauté juive faisait remarquer que cette déclaration avait jeté un froid dans la communauté hébraïque.
La déclaration de Cologne
Epine dans le pied du Vatican, la «Déclaration de Cologne» fut un autre épisode nuageux. Dirigée contre le «centralisme romain, elle fut signée le 6 janvier 1989, sans faire grand bruit à l’époque. Elle réclamait d’urgence une série de réformes dans l’Eglise catholique. Elle fut soutenue par de nombreux théologiens parmi les plus connus d’alors, comme Edward Schillebeeckx, Johann Baptist Metz, Hans Küng, Norbert Greinacher, Ottmar Fuchs. D’autres tout aussi connus les rejoignirent par la suite, comme le moraliste Bernard Häring. Puis la liste s’allongea rapidement: 130 théologiens français, 23 espagnols, 52 belges et 63 italiens signèrent aussi le document. La Déclaration se préoccupait avant tout de la crédibilité de l’Evangile dans la société actuelle, qu’elle jugeait compromise par un certain nombre de façons de faire de la hiérarchie catholique. Parmi ces pratiques, les signataires s’inquiétaient de la désignation d’évêques par Jean Paul II «sans respecter les suggestions des Eglises locales et en négligeant leurs droits acquis», ce qui s’oppose à la tradition catholique selon laquelle la sélection des évêques «n’est pas un choix privé des papes». PR (apic/imedia/ami/pr)
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