Rome: Une première: deux femmes nommées à la Commission théologique internationale
Rome, 8 mars 2004 (Apic) Journée internationale de la femme oblige, pour la première fois depuis sa création en 1969, deux femmes ont été nommées membres de la Commission théologique internationale. Parmi elle figure l’Allemande Barbara Hallensleben, professeur de théologie auprès de l’université de Fribourg, en Suisse.
Pour le cardinal Georges Cottier, théologien de la maison pontificale et ancien secrétaire de cette commission, ces deux femmes, une religieuse et une laïque, ont été nommée «pour leur compétence de théologienne et non pour leur statut de femme». Mais il s’estime «content» et souligne qu’il existe un regard féminin particulier sur la science théologique.
Les deux femmes nommées membres de la commission – créée en 1969 pour aider la Congrégation pour la doctrine de la foi dans le domaine de la théologie – sont une américaine, soeur Sara Butler, doyenne de théologie systématique auprès de l’université St Mary of the lake, située dans l’Etat de Chicago aux Etats-Unis et l’Allemande Barbara Hallensleben, professeur de théologie auprès de l’université de Fribourg, en Suisse. Cette dernière est aussi consulteur au sein du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens.
Un autre professeur de l’Université de Fribourg a été nommé à cette commission. Il s’agit du Valaisan Gilles Emry, dominicain, qui enseigne la théologie dogmatique.
Complémentarité
Interrogé sur cette «nouveauté», le cardinal Georges Cottier a précisé à I’Apic le 8 mars que «ces deux femmes ont été nommées pour leurs compétences de théologiennes et non pour leur statut de femme». «Elles ont été choisies pour leurs compétences, a-t-il ajouté, et c’est bien parce que cela montre que les femmes peuvent être d’excellentes théologiennes. C’est très positif».
Pour l’ancien secrétaire de la commission qui a été remplacé le 6 mars par le Père Luis Ladaria, doyen de théologie dogmatique à l’université pontificale grégorienne, «il existe une complémentarité, une sensibilité spécifique entre homme et femme, y compris dans le domaine de la science théologique». (apic/imedia/pr)
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