Encadré
L’Opus Dei est né en 1928, sous l’impulsion de Josémaria Escriva de Balaguer, alors tout jeune prêtre. Dès le début, il se fixa comme objectif, «de promouvoir entre les fidèles chrétiens de toutes conditions, un style de vie pleinement cohérent avec la foi dans les circonstances quotidiennes, spécialement à travers la sanctification du travail».
Aujourd’hui, l’Opus Dei revendique 84’000 membres – 98% laïcs dont deux tiers sont mariés – dans 60 pays du monde. Ce mouvement est actuellement le seul à être reconnu comme «prélature personnelle».
Les membres du mouvement sont divisés en quatre catégories: les «numéraires», clercs ou laïcs célibataires qui s’engagent à la pauvreté, à la chasteté, à l’obéissance et à la vie commune, les «agrégés», qui ont les mêmes engagements mais ne sont pas tenus à la vie commune, les «surnuméraires», membres mariés, ainsi que les «coopérateurs», sympathisants, chrétiens ou non.
A la tête de la prélature se trouve en outre actuellement Mgr Javier Echevarria, nommé par le pape en 1994. Il demeure à Rome, au siège central de l’Opus Dei. (imedia/apic/pr)
Encadré
La vie de Mgr Josémaria Escriva de Balaguer
Josémaria Escriva de Balaguer est né le 9 janvier 1902 à Barbastro, en Espagne. Deuxième d’une famille de six enfants, il connaît très jeune la mort de trois de ses soeurs, puis la faillite de l’entreprise paternelle. A l’âge de 16 ans, ces épreuves le font réfléchir à sa vocation, et il décide d’entrer au séminaire.
Ordonné prêtre en 1925, il a très rapidement le désir de s’engager auprès des pauvres et des malades. Il commence alors à rassembler des jeunes autour de lui, et à former ce qui deviendra l’Opus Dei. Il part s’installer à Rome en 1946, fuyant les pressions qu’exerce sur lui le gouvernement espagnol.
Le mouvement prend de l’ampleur après le Concile Vatican II, qui réaffirme «l’appel universel à la sainteté» prôné par J. Escriva et qui lui avait valu la qualification d’»hérétique» trente ans plus tôt. Au moment de sa béatification à Rome en 1992, Jean Paul II parla d’»intuition surnaturelle».
Le fondateur meurt d’un arrêt cardiaque le 26 juin 1975, alors que son Oeuvre compte déjà 60’000 membres et près de 800 prêtres dans le monde entier. (imedia/apic/pr)
Rome: Lancement officiel des préparatifs des prochaines JMJ de Cologne
Trois ans pour abattre la tâche
Rome, 30 septembre 2002 (APIC) Deux mois après les Journées mondiales de la Jeunesse de Toronto au Canada, le Saint-Siège prépare déjà les prochaines JMJ, annoncées par Jean Paul II pour 2005 à Cologne, en Allemagne. C’est dans cette ville que se tiendra le 3 octobre 2002 la première réunion préparatoire entre des représentants du Vatican et de l’Eglise locale. Trois ans de préparatifs, au lieu des deux habituels, sont désormais nécessaires à la réalisation de ces rencontres, en raison de l’importance des coûts et de la complexité de l’organisation.
Une délégation du Saint-Siège partira ces prochains jours pour l’Allemagne. Le Père Francis Kohn, responsable de la section jeune au Conseil pontifical pour les laïcs, ainsi que Guzman Carriquiry qui remplace le secrétaire du dicastère, Mgr Stanislaw Rylko, absent pour des raisons de santé en feront partie. Du côté de l’Allemagne, le cardinal Joachim Meisner, archevêque de Cologne, et le cardinal Karl Lehmann, président de la Conférence épiscopale allemande, seront présents.
Cette première rencontre de préparation constituera le lancement officiel des préparatifs en vue des prochaines Journées mondiales de la Jeunesse, qui se tiendront en 2005. Après les JMJ de Toronto, le Vatican a en effet décidé d’espacer ce désormais traditionnel rendez-vous de la jeunesse catholique du monde entier, de trois années et non plus de deux comme auparavant. La complexité de l’organisation d’un tel événement ainsi que les frais qu’il occasionne sont les principales raisons avancées.
Au Vatican, on affirme que ces trois années seront nécessaires pour trouver un juste équilibre de collaboration entre les différentes personnes impliquées. Lors des dernières Journées mondiales de la Jeunesse, les responsables des JMJ avaient en effet appréhendé jusqu’au dernier moment un manque de participation de la part des autorités ecclésiales du pays.
Les organisateurs alternent à chaque fois un pays d’Europe avec un pays éloigné, afin de permettre au maximum de jeunes de participer aux JMJ. Maintenant que «la machine est rodée», dix-huit ans après la création de ces Journées mondiales, ces journées marquent en outre la volonté de Jean Paul II de se rendre à présent dans des pays où l’Eglise a du mal à rejoindre les jeunes.
Ce sera la troisième fois que le pape actuel se rendra à Cologne. Son dernier voyage dans cette ville qui compte près de 40% de catholiques sur plus de 5,4 millions d’habitants, a eu lieu en 1987, à l’occasion de la béatification d’Edith Stein, juive convertie au catholicisme, morte à Auschwitz le 9 août 1942. (apic/imedia/sh)
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