Israël: Les menaces de boycott de Walt Disney par les pays arabes ont payé

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Pas question de présenter Jérusalem comme capitale d’Israël

Jérusalem/Riyad, 17 septembre 1999 (APIC) Les menaces de boycott de Walt Disney par les pays arabes ont payé, ce qui fâche Ariel Sharon. Le monde arabe s’est en effet mobilisé depuis plusieurs mois – et semble avoir obtenu gain de cause – pour empêcher que la «Walt-Disney-Company» ne présente Jérusalem comme «capitale d’Israël» dans le cadre d’une grande exposition organisée pour le millénaire dans son parc d’attraction de Floride.

Le chef du Likoud a lancé un appel au président américain William J. Clinton afin qu’il use de son influence pour empêcher le boycott arabe. Le Ministère israélien des Affaires étrangères a pour sa part écrit au président de Disney, Michael Eisner. Israël se déclare confiant que l’exposition au «village du millénaire» du Centre EPCOT sera présentée «dans son intégralité».

Le faucon israélien affirme que la menace de boycott arabe est «un nouveau cas d’une longue série de campagnes systématiques aux Etats-Unis, à l’ONU et dans la presse mondiale pour nier le droit légitime d’Israël sur sa capitale vieille de 3’000 ans, Jérusalem». Citant la fermeture récente de la succursale de Burger King dans la colonie juive de Ma’aleh Adumim (dans un territoire occupé, dont l’annexion est contraire au droit international), Ariel Sharon affirme que les menaces de boycott arabe sont utilisées de façon méthodique, et pas seulement dans des cas isolés.

Les ministres de la Ligue Arabe, lors d’une rencontre cette semaine au Caire, ont donné leur accord à un projet de résolution prévoyant d’envoyer une délégation à l’ECPOT. Il s’agira de vérifier que l’exposition de Disney, qui doit ouvrir ses portes pour 15 mois dès octobre, ne présente pas Jérusalem comme capitale d’Israël.

Le prince saoudien Al-Waleed Bin Talal Bin Abdulaziz Al Saud, qui possède une importante participation dans le Disneyland de Paris, a fait savoir de son côté par son bureau de presse que la Compagnie Walt Disney lui avait promis que le statut de Jérusalem ne serait pas touché. Disney devrait de plus s’abstenir de déclarations politiques à ce propos. (apic/jpost/kna/be)

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