«Madame Antonietta Raco est-elle guérie de la Sclérose Latérale Primitive (PLS), en accord avec le consensus 2020, validé en 2024, de manière inattendue, complète, durable et inexpliquée selon lesconnaissances médicales?». «Oui», a répondu le CMIL à la majorité de ses membres, rapporte le sanctuaire de Lourdes.
L’Italienne, originaire de la province de Matera, au sud de l’Italie, avait effectué un pèlerinage à Lourdes à l’été 2009. Lors de son passage aux piscines, elle avait ressenti une sensation inhabituelle de bien-être et une capacité à pouvoir marcher à nouveau. Elle n’en a parlé qu’à son retour chez elle, a précisé le sanctuaire marial.
Après son pèlerinage, Antonietta Raco s’était soumise à une série de contrôles qui témoignaient de la disparition des symptômes, présents depuis 2004 confirmant le diagnostic de Sclérose Latérale Primitive dont elle souffrait. L’Italienne avait déclaré sa guérison en juillet 2010 au Bureau des constatations médicales de Lourdes (voir encadré).
Une première réunion du Bureau a été convoquée, au cours de laquelle les médecins présents ont décidé à l’unanimité d’ouvrir un dossier et d’effectuer des recherches sur ses antécédents médicaux. D’autres convocations du Bureau se sont tenues en 2012, 2013 et 2016.
La guérison inexpliquée de Antonietta Raco est le 72e miracle officiellement reconnu par le sanctuaire de Lourdes. Le miracle a été promulgué par Mgr Vincenzo Carmine Orofino, évêque du diocèse de Tursi-Lagonegro de la province de Matera. (cath.ch/com/bh)
Bureau des Constatations médicales
La personne se rend au Bureau des Constatations médicales. Le médecin enregistre la déclaration et essaie de se faire une première idée: s’agissait-il d’une maladie ou d’un handicap sérieux? La guérison semble-t-elle effective? Si la réponse à ces deux questions est positive, le fait est-il exceptionnel? Quel est l’état psychologique de la personne? Si le médecin juge qu’il vaut la peine de poursuivre l’enquête, il va demander à la personne de réunir le maximum de pièces pour étayer le diagnostic car les médecins de Lourdes se sont toujours posé une question: la personne était-elle effectivement atteinte de la maladie dont elle pensait être victime? Etant donné qu’elle est guérie, il est impossible de vérifier ses dires, autrement que par les examens subis avant la guérison. SL
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
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