Pendant ce mois où l’Église catholique fait mémoire de tous les défunts – spécialement le 2 novembre –, le pape invite les fidèles à prier «pour que tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur».
«Que peut-on dire à des parents qui ont perdu un enfant? Comment les consoler?», s’interroge le pontife argentin. «Pour un parent qui perd son enfant, il n’y a pas de mots. […] Survivre à son enfant n’est pas naturel. La douleur causée par sa perte est incroyablement intense», confie-t-il.
La vidéo réalisée par le Réseau mondial de prière du pape – animé par les jésuites – présente la souffrance inconsolable de parents, comme Serena qui s’était jetée dans les bras du pontife à l’hôpital Gemelli de Rome, après avoir perdu sa petite Angelica. Les images montrent aussi le deuil de Luca et Paola, parents de Francesco, renversé par une voiture à 18 ans, ou encore de Yanet, mère de William, tué à 21 ans pour sa lutte contre la violence des gangs.
«Les mots d’encouragement, parfois banals ou sentimentaux, ne servent à rien. Même prononcés avec les meilleures intentions du monde, ils peuvent finir par aggraver la blessure», reconnaît le pape François. Et de recommander: «Pour offrir du réconfort à ces parents qui ont perdu un enfant, il faut les écouter, être à leurs côtés avec amour et prendre soin de cette douleur qu’ils portent avec responsabilité.»
Le 2 novembre, le pape doit se rendre au cimetière Laurentino de Rome afin d’y célébrer la messe pour les défunts. Ce cimetière au sud de la Ville éternelle a la particularité d’abriter un cimetière pour enfants et pour enfants morts nés. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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