«Des familles, des ménages monoparentaux, des personnes seules, des jeunes et des moins jeunes viennent nous voir parce qu’ils ne savent plus comment payer leurs primes d’assurance-maladie et faire face à la hausse des loyers», explique Peter Lack, directeur de Caritas Suisse.
Jeudi 26 septembre 2024, la Confédération annoncera l’ampleur de l’augmentation des primes d’assurance-maladie. On peut d’ores et déjà affirmer que les ménages à bas revenus seront soumis à une pression encore plus forte, note Caritas Suisse dans un communiqué du 23 septembre. Avec les coûts du logement, les primes d’assurance-maladie sont actuellement le principal facteur de pauvreté en Suisse, rappelle l’œuvre d’entraide catholique.
Pour Caritas, les cantons doivent faire face à cette hausse des coûts en augmentant les réductions de primes. Ils sont appelés à prévoir les dépenses correspondantes dans leurs budgets, qu’ils élaborent actuellement pour 2025.
L’organisation appelle également à agir au niveau fédéral: après le rejet de l’initiative d’allègement des primes en juin 2024, le contre-projet indirect entrera en vigueur. Les cantons seront ainsi obligés de verser une contribution minimale au financement de la réduction des primes. «Nous attendons des cantons qu’ils réduisent les primes de sorte qu’elles ne constituent plus un risque de pauvreté», relève Peter Lack. (cath.ch/com/rz)
Raphaël Zbinden
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