Les enterrements naturels, également connus sous le nom d’enterrements «verts», renoncent aux liquides d’embaumement agressifs, aux cercueils traditionnels et aux conteneurs funéraires extérieurs au profit de matériaux biodégradables, de fibres organiques et de techniques d’embaumement respectueuses de l’environnement.
L’archidiocèse a consacré un hectare de terrain aux sépultures naturelles au cimetière Saint-Michel-Archange. Ce terrain a été baptisé les «Prairies de sainte Kateri», en l’honneur de sainte Kateri Tekakwitha, la première Amérindienne à avoir été canonisée par l’Église catholique. Elle est la patronne de l’environnement, de l’écologie et des peuples indigènes.
Une messe en plein air a été organisée le 8 septembre pour bénir le site et proposer des visites aux personnes intéressées. Un enterrement naturel a déjà eu lieu le 12 septembre, a annoncé un porte-parole de l’archidiocèse. Un bloc gravé ou orné d’une plaque nominative en bronze, posé sur la pelouse commémorera le nom du défunt.
Il s’agit essentiellement de minimiser l’impact environnemental du processus d’enterrement tout en honorant le cycle naturel de la vie et de la mort. L’Église catholique autorise les enterrements naturels, cette pratique étant conforme à ses enseignements sur le caractère sacré de la vie et le respect de l’environnement.
«Nous sommes honorés d’offrir une nouvelle option d’enterrement qui non seulement respecte l’environnement mais s’aligne également sur les enseignements catholiques pour traiter le corps humain avec dignité», a déclaré dans un communiqué Ted Ratajczyk, le directeur des cimetières catholiques de l’archidiocèse de Chicago. «Cette initiative reflète notre engagement à offrir des choix qui honorent la dignité de la vie, les besoins de notre communauté et les valeurs de notre foi.»
Les enterrements naturels ont gagné en popularité ces dernières années car les Américains ont cherché des moyens d’être plus respectueux de l’environnement dans différents aspects de leur vie. Selon un rapport de 2023 de la Natural Funeral Directors Association, 60% des consommateurs américains seraient intéressés par des options funéraires «vertes», non seulement en raison des avantages potentiels pour l’environnement, mais aussi des économies réalisées. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 55,7% de 2021.
Si l’archidiocèse de Chicago est le premier diocèse de l’Illinois à proposer une option d’enterrement naturel, cette méthode est disponible dans les cimetières catholiques de plus d’une douzaine d’États. (cath.ch/crux/bh)
Bernard Hallet
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