Les plaignants affirment que l’archidiocèse de Saint-Louis et son archevêque actuel, Mgr Mitchell Rozanski, ont permis et couvert intentionnellement des abus commis sur des mineurs par des prêtres et d’autres employés de l’archidiocèse, dont des enseignants, dans les années 1960-1990.
La plainte émane de 27 plaignants anonymes qui disent avoir été abusés au cours de ces années, indique le média catholique états-unien The Pillar. Les dirigeants de l’archidiocèse étaient au courant des abus, affirment-ils, mais ils ont préféré fermer les yeux. Ils se sont contentés le plus souvent de transférer les abuseurs dans un autre service du diocèse.
Ce faisant, l’archidiocèse «a permis aux auteurs de continuer à avoir accès aux mineurs (…). Ils ont permis et encouragé les abuseurs à continuer de perpétrer des actes horribles sur les demandeurs (plaignants: ndlr) en donnant aux employés, agents et serviteurs des défendeurs un accès illimité aux demandeurs et aux autres enfants, en réaffectant les abuseurs à d’autres paroisses ou organisations, en envoyant les abuseurs suivre un traitement pendant une courte période ou en omettant de prendre toute autre mesure corrective».
Parmi les personnes accusées figure Mgr Lucas, archevêque d’Omaha depuis 2009, et prêtre et enseignant du séminaire préparatoire de Saint-Louis au moment des faits. Mgr Lucas «a catégoriquement nié cette accusation», a déclaré à The Pillar l’archidiocèse d’Omaha. (cath.ch/lb)
Lucienne Bittar
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