Le temps étant trop menaçant et «par respect pour les personnes que l’humidité risquerait d’endommager», selon le mot de Mgr Charles Morerod, la célébration s’est tenue à l’intérieur et la procession solennelle au son des fanfares dans les rues de la cité de la Sarine n’a pas eu lieu. La mise en scène n’en a pas moins été spectaculaire et soignée, et les fidèles étaient nombreux pour s’installer dans tous les recoins de l’église des cordeliers.
«Pourquoi sommes-nous ici?» s’est interrogé l’évêque. «Nous avons besoin de Dieu, mais Dieu n’avait pas besoin de nous. Il a voulu dès la création que nous puissions participer à sa bonté et à son bonheur.» «Dieu est venu à nous pour que nous puissions le trouver et le rencontrer. Il l’a fait à Noël dans son incarnation, il le fait encore en se rendant présent dans son eucharistie», a insisté Mgr Morerod. «Nous sommes présents ici, parce que le Christ est présent en nous».
La solidarité intime des chrétiens dans l’Eucharistie s’est exprimé aussi dans la quête fait en faveur de l’unique paroisse catholique de la bande de Gaza. La paroisse de la Sainte-Famille qui depuis des mois accueille des centaines de réfugiés chrétiens et musulmans.
A la sortie, un joli rayon de soleil a permis faute de procession, un sympathique apéro. (cath.ch/mp)
Maurice Page
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