Issu d’une famille de catholiques pratiquants, Ludovic Duée n’avait pas une relation particulièrement forte avec la foi, se contentant d’un « minimum syndical ». Mais durant le confinement lié au Covid-19, il a fait une introspection sur le sens de sa vie.
Il a alors rencontré la communauté des chanoines réguliers de Lagrasse, non loin de Narbonne où il vivait alors. »J’ai découvert que Dieu m’aimait, et qu’il attendait qu’une chose, que je l’aime également. Ça a été la base de ce cheminement», expliquait-il à Ouest France
Pour entamer sa nouvelle vie, Ludovic Duée va entrer au postulat et vivre plusieurs mois au sein de la communauté des chanoines de Lagrasse, afin de se confronter pour de bon à la vie d’abbaye.
Ludovic Duée va donc ouvrir un nouveau chapitre de sa vie, même s’il ne sait pas encore s’il réussira cette transition. « Je ne sais pas si je vais pouvoir basculer facilement dans cette nouvelle vie, je vois au jour le jour.
Cela n’a rien d’une évidence. Ludovic aurait pu encore exceller plusieurs années en volley. Mais «ce n’est nullement un choix par défaut» affirme-t-il c’est un choix «entre une vocation et un métier (…) un choix fait en amont que je voulais volontairement libre, du plus profond de mon être.»
Le chemin le sacerdoce durera encore plusieurs années. Après le postulat, suit un an de noviciat, où le novice reçoit l’habit de la communauté. Après un an, il prononcera ses vœux temporaires et suivra des études de philosophie et de théologie pendant quatre ans. Ce n’est que lors de la profession de ses vœux perpétuels, soit cinq ans après son arrivée en abbaye, que le novice devient définitivement chanoine. (cath.ch/ag/mp)
Maurice Page
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