Durant deux ans, Thomas, Ludivine, Laetitia, Aude, Estelle, Joy et Chloé ont suivi leur parcours de formation de Jeune Bénévole (JB, prononcer «Jibi») en Église. Cette formation, à la suite des parcours JBstart, JB1 et JB2, approfondit des aspects importants de l’animation jeunesse en Église.
«Durant cette remise de diplômes, chaque jeune a partagé son projet personnel en y intégrant des éléments marquants de son parcours. Au travers de cette formation JB3, chacun y a trouvé de quoi nourrir et grandir sa foi», précise le communiqué. «Nos jeunes missionnaires et bénévoles en Église sont désormais prêts à offrir leurs dons reçus et mûrement cultivés. Ils se confient à vos prières», ajoute le message.
«En débutant ces formations JB en 2017, nous avions l’idée de valoriser l’engagement des jeunes en Église et de reconnaître la qualité de ce service». L’initiative est venue de Gaëtan Steiner, responsable du service diocésain de la jeunesse. La formation est proposée aux jeunes servants de messe dès 12 ans pour un diplôme JBstart. «Moyennant deux heures de formation et un engagement régulier tout au long de l’année, nous leurs délivrons ce diplôme. Il s’agit aussi de reconnaître le temps qu’ils prennent sur leurs loisirs pour le consacrer à l’Église.»
Très vite ont ensuite été mis en place les parcours JB1, dès 13 ans et JB2, dès 16 ans. Le premier niveau demande à un jeune de prendre un rôle actif lors de rencontres paroissiales. «Il peut par exemple favoriser la vie de groupe des jeunes, en coordination avec l’animateur pastoral». Un week-end de formation et un engagement d’un an en paroisse sont nécessaires à l’obtention du diplôme. «Les jeunes sont accompagnés par un référant», précise Sandrine Mayoraz.
Dès 16 ans, les jeunes prennent plus de responsabilité comme la participation à l’organisation d’un camp d’été ou d’un week-end pour des confirmands. «Le jeune entre dans le comité d’organisation d’un événement beaucoup plus conséquent et prend en charge une partie de l’événement. Il est toujours encadré, bien sûr.»
Jusqu’en 2019, le parcours prenait fin avec le diplôme JB2, «mais cinq jeunes voulant approfondir leur foi ont souhaité aller plus loin», ce qui explique l’existence de ce parcours JB3, mis en place et momentanément interrompu par le Covid-19. La formation comporte six samedis répartis sur deux ans et travaillent sur un projet qu’ils présentent à l’issue de la formation. «Ils approfondissent leurs connaissances sur la Bible, l’écoute, la théologie. Une formatrice vient leur enseigner l’aspect légal lié à toute organisation d’événement.» Des modules complémentaires permettent de développer des compétences telles que la prise de parole en public ou la gestion des émotions, ajoute Sandrine Mayoraz.
Mais, insiste la théologienne, au-delà des aspects pratique et théorique, ces week-end de formation permettent à des jeunes de différentes paroisses de se rencontrer, de vivre en fraternité à travers la prière. C’est un lieu où ils peuvent se ressourcer et se situer dans leur chemin de foi. «Et le plus important: qu’ils trouvent du sens à leur démarche. Le but premier n’est pas d’organiser un magnifique événement avec un maximum de participants, mais qu’ils donnent du sens à ce qu’ils veulent partager avec les autres.»
Et peut-être qu’ils ancrent une vocation pour l’Église. «Un jeune de la première volée JB3 a effectué le parcours Théodule, la formation diocésaine pour devenir agent pastoral dans le diocèse.» Sandrine Mayoraz estime que 160 jeunes, tous niveaux confondus, ont suivi au moins une formation JB (cath.ch/bh/gr)
Bernard Hallet
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