«Nous avons été touchés par la lumineuse simplicité et la grâce de ce film porteur d’espoir», a indiqué le jury oecuménique composé de Renata Werlen et Peter Dietz, de Interfilm, pour la Suisse et des Françaises Julie Lagarrigue et Anne-Cécile Antoni, de Signis.
Les conditions matérielles difficiles de cette communauté villageoise n’entament ni sa solidarité ni sa joie d’exister, a ajouté le jury dans son communiqué. «Le film, transporté par une musique éclatante, est tout entier une célébration de la vie.»
Le jury a été sensible à l’histoire de Laureana, qui vit dans un village colombien sans électricité. Son oncle s’apprête à concourir pour un titre mondial de boxe. Avec la même passion et la même intrépidité que son oncle, l’adolescente défie les conventions pour permettre au village de regarder le combat à la télévision, nourrissant l’espoir de devenir la prochaine célébrité locale.
Le jury a choisi parmi les 12 longs-métrages en compétition officielle, notamment du Bhoutan, de Chine, du Pérou, du Mexique ou encore de Jordanie. Le prix, doté de 5’000 F, est offert par les œuvres d’entraides catholique Action de Carême et protestante Pain pour le prochain.
Le film chinois Day Tripper de Chen Yanqi, chronique décalée et absurde du quotidien, a reçu le Grand Prix du FIFF 2024. (cath.ch/com/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse
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