Dans sa réponse à une motion, publiée le 5 février 2024, le Gouvernement bernois estime qu’il n’y a pas de base légale ni de nécessité à agir. Cette motion avait été déposée à la suite de la parution en septembre dernier du rapport de l’Université de Zurich sur les abus sexuels dans l’Eglise catholique romaine en Suisse depuis les années 1950.
Les motionnaires demandaient que le Canton ne prolonge ou ne signe plus aucun contrat de prestations avec l’Eglise catholique tant qu’un plan complet n’était pas élaboré pour enquêter sur les abus commis au cours des dernières décennies. La reprise du versement des contributions aurait été conditionnée à l’appréciation du Grand Conseil.
Dans sa réponse l’Exécutif estime que les mesures prises par l’Eglise catholique sont appropriées pour prévenir autant que possible de nouvelles agressions. Il relève que le diocèse de Bâle a élaboré une stratégie de prévention des abus sexuels dans le milieu ecclésiastique. Le Gouvernement constate en outre qu’aucune base légale n’autorise la suspension des contributions à l’Eglise catholique romaine.
Le Canton de Berne verse à chacune des Eglises nationales une contribution pour leur fonctionnement et pour les prestations d’intérêt général qu’elles fournissent. (cath.ch/ag/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
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