Depuis le début de son pontificat, le pape François revient régulièrement sur la figure du diable, le comparant parfois à un «chien enragé» ou à un «monstre» qui corrompt les cœurs. Au lendemain de son élection, en mars 2013, il avait par exemple repris lors de sa première messe en tant que pape une citation de Léon Bloy: «Celui qui ne prie pas le Seigneur prie le diable».
Cette fois, depuis la fenêtre du Palais apostolique et devant plusieurs milliers de personnes réunies place Saint-Pierre, le pape a dressé une liste des «chaînes» et des «addictions» qui étouffent la liberté des hommes. Le «consumérisme» et «l’hédonisme» font partie de ces maux qui «marchandisent les personnes et gâchent leurs relations».
«Il y a la peur, qui fait regarder l’avenir avec pessimisme, et l’intolérance, qui rejette toujours la faute sur les autres», a poursuivi le chef de l’Église catholique, citant encore « l’idolâtrie du pouvoir qui génère des conflits». «Enchaîner l’âme, c’est ce que veut le diable», a-t-il insisté.
Se référant à l’Évangile, le pape a assuré que Jésus pouvait libérer l’homme «du pouvoir du mal», et ce sans jamais négocier avec le diable. À ceux qui se sentent tentés ou opprimés par le mal, il a conseillé «d’invoquer Jésus». «Le Seigneur, avec la force de son Esprit, veut répéter au ‘malin’, aujourd’hui encore «’Va-t’en, laisse ce cœur en paix, ne divise pas le monde, les familles, nos communautés’». (cath.ch/imedia/hl/bh)
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