La Marche pour la vie, le rassemblement annuel des opposants à l’avortement, avait cette année pour cible prioritaire l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution. Le projet sera discuté à l’Assemblée nationale à partir du 24 janvier, rapporte la presse française.
Les manifestants réclament une échographie obligatoire dès la sixième semaine de grossesse, permettant d’entendre battre le cœur du fœtus. Ils souhaitent en outre un délai de réflexion de trois jours avant toute IVG et une facilitation des accouchements sous X.
Un autre thème soulevé par les marcheurs a été la loi sur la fin de vie. Le texte doit fixer la stratégie française pour les soins palliatifs et élaborer un «modèle français» d’aide active à mourir. La feuille de route du gouvernement sur les soins palliatifs et les soins d’accompagnement sera présentée en janvier 2024, et le «modèle français» en février. Le projet de loi devrait être présenté en conseil des ministres en février ou en mars.
Si le contenu exact du texte n’est pas connu, il semble qu’il se dirige vers le «modèle belge». «Comme en Belgique, la décision ne sera pas collégiale mais dépendra du seul médecin, rapporte le journal La Croix. Ledit médecin devra certes recueillir l’avis d’au moins deux confrères (un qui ne connaît pas la personne et un spécialiste de la pathologie), mais il ne sera pas tenu d’en tenir compte».
Les manifestants de la Marche pour la vie demandent, de leur côté, que le gouvernement mette plutôt en place une extension des soins palliatifs. (cath.ch/ag/cx/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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