Kath.ch/traduction Bernard Hallet
La cathédrale ne se remplit que lentement en ce matin de nouvel an à Soleure, illuminée par les premiers rayons de soleil. Si beaucoup doivent encore dormir après la nuit de la Saint-Sylvestre, certains ont toutefois trouvé le chemin de l’église. Dès le début, le chœur et la paroisse chantent avec conviction.
C’est la première fois que Mgr Josef Stübi, évêque auxiliaire du diocèse de Bâle, célèbre la messe du Nouvel An dans la cathédrale Saint-Ours-et-Saint-Victor de Soleure. La nouvelle année doit être entamée «avec confiance», a déclaré d’emblée l’évêque. «Dans le langage biblique, cette résolution s’appelle: ‘Je veux être une bénédiction’. Nous appelons bénédiction tout ce qui est bon et qui émane de Dieu». Celui qui est ouvert à la bénédiction peut aussi y puiser de la force. Au nom de Dieu, le bien, la bénédiction doivent être transmis, selon l’évêque auxiliaire de Bâle.
«Il y a des parents qui font un signe de croix sur le front de leurs enfants avant qu’ils ne quittent la maison. C’est une bénédiction sans paroles». Ce faisant, les parents demandent à Dieu de protéger leurs enfants. «Cela faisait partie de notre vie à la maison». Celui qui parle bien des autres et avec les autres dans la vie de tous les jours a un effet de bénédiction.
Le 1er janvier, le monde entier rend hommage à Marie, la mère de Dieu. «Dieu n’abandonne pas Marie», a déclaré Mgr Stübi. Chacun doit pouvoir participer à ce soutien et à cette confiance en Dieu.
«Certaines personnes commencent la nouvelle année avec des résolutions», indique Mgr Stübi dans son homélie. Les résolutions peuvent être une source d’inspiration. Pour les croyants, une résolution pour la nouvelle année est évidente. Mais la plupart du temps, elle ne figure jamais sur la liste des résolutions.
Pour conclure son homélie, Mgr Josef Stübi a abordé la situation actuelle dans le monde. «Nous aussi, aujourd’hui, nous ne vivons pas des temps faciles». Beaucoup vivent même dans des situations «très difficiles». Parce que la vie peut être fragile, elle a besoin de la bénédiction de Dieu. «Avec l’aide de Dieu, nous voulons être une bénédiction les uns pour les autres», conclut l’évêque auxiliaire Josef Stübi. (cath.ch/kath.ch/js/bh)
Rédaction
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