Mgr De Raemy avait fait part de cette demande au nonce, dans une interview accordée à catt.ch, le 7 octobre 2023, et traduite par cath.ch. «Mgr Krebs a ensuite adressé une lettre d’explication, en priant qu’elle soit transmise aux fidèles et aux autorités civiles», indique le communiqué de l’évêché de Lugano.
Le nonce a confirmé que Mgr de Raemy restait «à la tête du diocèse, à la disposition du Saint-Père, et qu’il continue à avoir tous les droits, facultés et charges d’un évêque diocésain, afin d’assurer que le diocèse puisse mener à bien ses activités ordinaires», explique le communiqué.
«S’il ne peut bouleverser l’organisation même du diocèse, il a le pouvoir de développer et d’améliorer tout le potentiel des thèmes spécifiques, y compris pastoraux. Il a aussi le devoir de poursuivre tout ce qui a déjà été initié dans le passé (par exemple, le développement des Réseaux pastoraux)»
Si un administrateur apostolique n’a pas le pouvoir de nommer des vicaires généraux ou épiscopaux, ni des conseillers diocésains, il peut désigner des délégués ou représentants, tant pour la pastorale que pour la gestion des vicariats, en leur attribuant toutes les facultés qui appartiennent en droit à un vicaire général ou épiscopal.
En outre, l’administrateur continue d’être assisté par le Collège des consulteurs (constitué uniquement de prêtres) pour prendre les décisions les plus importantes qui nécessitent une consultation spécifique. Pour le diocèse de Lugano, les membres de ce collège sont les chanoines du chapitre cathédral.
A ces tâches s’ajoutent certaines dispositions, qui entrent en vigueur après une année de vacance du siège, et qui concernent notamment la gestion des prêtres, comme l’incardination, l’excardination ou le transfert de prêtres actifs dans la pastorale vers un autre diocèse, ainsi que la nomination de curés. (cath.ch/catt/com/gr)
Grégory Roth
Portail catholique suisse
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