Le secrétaire d’État a tenu à se faire le relais du «chagrin» exprimé la veille par le pape François lors de l’Angélus concernant la «guerre» qui frappe une nouvelle fois la Terre Sainte. Il a aussi souligné que la guerre a bien été «provoquée» par l’attaque palestinienne. Il a cependant insisté sur le fait que, comme toute guerre, ce conflit est une «défaite de la dignité» et a déploré la mort de «tous les civils complètement innocents».
Mgr Parolin a condamné le terrorisme, la violence et la barbarie en cours, affirmant qu’ils sont des obstacles aux «légitimes aspirations des Palestiniens et des Israéliens».
Le Saint-Siège s’est régulièrement positionné en faveur d’une solution à deux États. Il a récemment condamné «l’attitude de plus en plus autoritaire et militairement invasive de l’État d’Israël» par la voix de Mgr Paul Richard Gallagher, ‘cheville ouvrière’ de la diplomatie vaticane, lors d’un discours adressé aux Nations Unies.
Présent lors de la même conférence, le grand rabbin de Rome Riccardo Di Segni, visiblement affecté par les événements, a déploré un «jour très triste». «L’inquiétude est grande face à ce qui se passe», a-t-il confié face à cette guerre vécue à distance.
En raison du conflit, deux chercheurs du centre Yad Vashem de Jérusalem ont annulé leur participation au séminaire de trois jours organisé à Rome sur les nouveaux documents concernant le rapport entre les juifs et les catholiques découverts dans les archives du pape Pie XII.
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