«La brutalité des attentats perpétrés par le Hamas contre Israël, ciblant des civils, a provoqué l’effroi. La Suisse doit désormais adopter une position claire», notent la FSCI et la PJLS. Les organisations exigent du Conseil fédéral et du Parlement qu’ils mettent en place une interdiction du Hamas, le qualifiant de «mouvement terroriste».
Le communiqué est diffusé suite à l’attaque massive lancée par le Hamas depuis la Bande de Gaza, le 7 octobre 2023. Des milliers de roquettes ont frappé Israël alors que des centaines de combattants se sont infiltrés sur le territoire israélien, tuant des centaines de personnes dont de nombreux civils. Plus de 700 morts étaient déplorés du côté israélien au 9 octobre. Des dizaines d’autres personnes ont été prises en otage. Israël a riposté en bombardant des cibles dans la Bande de Gaza. Plus de 400 Palestiniens incluant 78 enfants et 41 femmes ont été tués, ont annoncé les autorités locales.
En Suisse, le débat sur une désignation claire du Hamas en tant qu’organisation terroriste et sur son interdiction sur la base de cette désignation existe depuis des années, notent les organisations juives. Le Conseil fédéral a estimé à maintes reprises que la loi fédérale sur le renseignement ne permettait une telle interdiction qu’à condition que les Nations Unies prennent une décision en ce sens.
Même si le Conseil fédéral condamne les positions et les actes inacceptables du Hamas, il continue à considérer le mouvement palestinien comme un acteur politique normal, souligne la FSCI et la PLJS. Les membres de l’organisation peuvent ainsi se déplacer librement en Suisse, et mener des opérations financières. (cath.ch/com/ag/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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