L’abbé a été suspendu après un signalement de l’évêque du diocèse étranger dans lequel il avait officié, notait le comité de gestion de LGF lors d’une conférence de presse le 29 septembre. Le prêtre a également été dénoncé par l’évêché au Ministère public neuchâtelois. Ni son identité, ni la nature des accusations à son encontre n’ont été précisées par les responsables ad interim du diocèse.
Suite à une enquête du média neuchâtelois Arcinfo, de nouveaux éléments sont apparus dans cette affaire. Le prêtre incriminé aurait ainsi déjà été condamné pour détournement de fonds dans des paroisses vaudoises. Le procureur général neuchâtelois a confirmé à Arcinfo avoir «reçu récemment une information relative à des actes à caractère sexuel qu’un prêtre domicilié dans le canton de Neuchâtel aurait commis à l’étranger dans une période apparemment non couverte par la prescription.»
Le secrétaire de l’archidiocèse italien où était basé le prêtre a indiqué au média qu’une «procédure canonique a été lancée pour rechercher la vérité des faits et la responsabilité personnelle», à la suite du signalement reçu à l’évêché d’un abus présumé. Le dicastère pour la Doctrine de la foi (DDF) a été informé, a encore précisé l’archevêché. Une enquête préliminaire a été lancée et une information a également été transmise à l’évêque de LGF. (cath.ch/arcinfo/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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