Barbara Ludwig, kath.ch/traduction et adaptation: Raphaël Zbinden
La journée d’information vise à faire connaître la Garde pontificale aux jeunes catholiques suisses, explique le corps d’armée dans un communiqué. En plus de la visite du musée, les participants auront l’opportunité d’échanger avec des gardes actifs et le responsable du recrutement sur le service et le quotidien des gardes personnels du pape.
C’est la première fois que la journée d’information se déroule au Musée, indique Stefan Wyer, responsable du service pour les médias et du Bureau de liaison de la Garde en Suisse. «C’est un projet pilote, mais il sera proposé chaque année à l’avenir», ajoute le Valaisan. Actuellement, une douzaine de personnes sont déjà inscrites à l’événement qui présentera des informations sur plus de 500 ans d’histoire de la force de protection, en particulier sur les exigences qu’implique un service de sécurité moderne.
La journée d’information s’adresse aux jeunes hommes âgés de 12 à 19 ans. Pourquoi dès 12 ans? Les jeunes qui sont sur le point de choisir une carrière devraient connaître la Garde assez tôt, explique Stefan Wyer. Ils peuvent ainsi apprendre ce que signifie être au service du pape et quelles sont les conditions pour y parvenir. «L’expérience montre que l’intérêt est également grand dans cette tranche d’âge.» Les anciens gardes suscitent toujours une grande curiosité du public, partout où ils se présentent.
Jusqu’à présent, la Garde ne disposait d’aucun dispositif d’information pour cette tranche d’âge, explique le responsable de la communication. Les voyages de découverte à Rome, organisés deux fois par an et d’une durée d’une semaine, sont destinés aux personnes un peu plus âgées.
Selon Stefan Wyer, la Garde suisse, avec ses 127 hommes, est actuellement «légèrement en deçà de l’effectif prévu», qui est de 135 hommes. «Cela devrait être compensé dans les mois à venir», assure-t-il. Au cours des trois dernières années, la pandémie de Covid n’a pas permis d’organiser toutes les manifestations promotionnelles prévues. «Cela nous a fait prendre du retard sur nos objectifs», explique Stefan Wyer. En outre, la Suisse souffre actuellement d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. «Nous devons, comme d’autres professions, attiser davantage l’intérêt des jeunes hommes.»
Les démarches promotionnelles incluent également une présence dans des foires, dans des écoles de recrues et des écoles publiques. (cath.ch/kath/com/bal/rz)
Rédaction
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