Le cimetière, qui occupe un immense parc en plein cœur de la ville de Montréal, est à nouveau accessible aux fidèles désireux de se recueillir sur les tombes de leur proches, rapporte le site présence information religieuse. Certaines sections des 33 km d’allées ne sont pas totalement dégagées, mais ne présentent plus de soucis de sécurité, selon les responsables.
L’administrateur bénévole de la Fabrique du cimetière, Michel St-Amour, a souhaité remercier les familles pour leur compréhension et leur patience. Il souligne l’importance de mettre fin aux deuils en inhumant les défunts au plus vite. Depuis deux semaines, les enfouissements de cercueils sur le terrain ont recommencé. Au total, plus de 300 dépouilles avaient été mises en attente depuis la fermeture des lieux.
«Si tout va bien, d’ici décembre, la très grande majorité devrait être enterrée », affirme M. St-Amour. Ces délais ne causent pas du tout d’enjeux quant à la conservation des corps, rassure-t-il. «On peut garder des dépouilles pendant des années». Pour ce faire, les défunts sont entreposés à une température de -17 degrés Celsius. La capacité maximale de ces installations frigorifiques n’a jamais été atteinte à Notre-Dame-des-Neiges.
Depuis la fin de la grève des employés du cimetière le 13 juillet dernier, l’équipe d’entretien s’active à réparer les dégâts causés par les tempêtes qui se sont abattues sur le Québec dans le temps pascal.
Au total, trois quarts des 16’000 arbres répertoriés sur le site ont été touchés. 800 d’entre eux présentaient des dégradations importantes, dont 100 qui ont dû être coupés. Moins de dix sépultures cenprendant ont été endommagées par les chutes de branches et une dizaine d’autres ont été renversées sans subir de réelles détériorations. En plus de la montagne de bois, les employés ont dû s’attaquer à la pelouse qui n’a cessé de pousser durant la grève. (cath.ch/pir/mp)
Maurice Page
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