Ce déplacement à Pékin, rare pour haut représentant de l’Église catholique, a porté sur «la nécessité d’unir les efforts pour favoriser le dialogue et trouver des voies menant à la paix» et la question de la «sécurité alimentaire» qui résulte du conflit russo-ukrainien.
Après Kiev, Moscou et Washington, le cardinal Zuppi poursuit sa mission pour la paix en Ukraine, que lui a confié le pontife, avec cette visite dans la capitale chinoise. Son entretien avec un haut représentant chinois, une rencontre historique en soi, «s’est déroulé dans une atmosphère ouverte et cordiale, a été consacré à la guerre en Ukraine et à ses conséquences dramatiques», indique le Saint-Siège.
Les deux parties auraient souligné «la nécessité d’unir les efforts pour favoriser le dialogue et trouver des voies menant à la paix». Si la question du rapatriement d’enfants ukrainiens présents sur le sol russe n’est pas évoquée, le «problème de la sécurité alimentaire» a lui été abordé.
Le Saint-Siège, qui défend la reprise de l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes par la Mer Noire, suspendu par la Russie en juillet dernier, affirme que le cardinal Zuppi a partagé avec son interlocuteur «l’espoir que les exportations de céréales puissent bientôt être garanties, en particulier pour les pays les plus menacés».
Cette position est défendue de longue date par la diplomatie vaticane, dont un représentant accompagne le cardinal dans son périple. Mgr Paul Richard Gallagher, cheville ouvrière de la diplomatie vaticane, avait présenté l’accord trouvé en juillet 2022 par la Russie et l’Ukraine – grâce à une médiation d’Ankara – comme un «exemple de dialogue». Lors de l’Angélus du 30 juillet 2023, le pape François s’était désolé de la fin de cet accord, affirmant que le «cri des millions de frères et sœurs qui souffrent de la faim monte jusqu’au ciel». (cath.ch/imedia/cd/bh)
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