Depuis la fenêtre du Palais apostolique, le pape François a commenté l’évangile de la femme cananéenne qui, bien qu’elle soit étrangère au peuple d’Israël, a insisté auprès de Jésus pour qu’il délivre sa fille tourmentée par un démon.
Devant l’obstination de cette femme «courageuse», Jésus a finalement exaucé sa prière. Pour le pape, cela montre que Dieu est amour, et que «celui qui aime ne reste pas figé dans ses positions. […] Il sait changer ses plans». De la même façon, les chrétiens sont invités «à la disponibilité au changement», a souligné le pape de 86 ans qui, sortant de ses notes, a encore assuré: «l’amour est créatif».
Le chef de l’Église catholique s’est ensuite intéressé à la foi de cette Cananéenne qui «ne connaissait probablement pas grand-chose, voire rien du tout, des lois et des préceptes religieux d’Israël». Mais elle a su surmonter les obstacles pour s’adresser à Jésus.
«Voilà le caractère concret de la foi, qui n’est pas une étiquette religieuse, mais une relation personnelle avec le Seigneur», a enseigné le successeur de Pierre. Et de répéter: «La foi de la femme n’est pas faite d’étiquette théologique, mais d’insistance […]. Pas de paroles, mais de prières».
Comme il le fait régulièrement à l’issue de ses catéchèses dominicales, le pape François a conclu son enseignement par une série de questions adressées aux pèlerins présents à Rome. Il leur a demandé s’ils étaient capables de «changer d’avis» comme Jésus l’avait fait pour la Cananéenne, s’il y avait parfois dans leur cœur de la «rigidité», et puis si leur foi s’arrêtait «aux concepts et aux mots» ou bien si elle était «vraiment vécue, par la prière et les actes». (cath.ch/imedia/hl/bh)
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