Dix-neuf missiles ont été tirés dans la nuit par l’armée russe sur Odessa, a assuré l’armée ukrainienne. L’un d’eux a touché la cathédrale de la Transfiguration dans le centre-ville. Le lieu est classé depuis début 2023 au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO. Deux civils ont également perdu la vie dans ces attaques. La cathédrale a d’abord appartenu à l’Église orthodoxe d’Ukraine liée au Patriarcat de Moscou, puis, à la suite du schisme de 2018, à l’Église orthodoxe d’Ukraine autocéphale.
L’édifice sacré a subi des dégâts importants. De nombreuses réactions outrées à cet acte ont déjà surgi de par le monde. «Un crime de guerre qui ne sera jamais oublié et pardonné», a notamment affirmé Catherine Colonna, ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères. «La Russie terroriste doit être virée de l’Unesco», s’est emporté Vadym Omelchenko, l’ambassadeur de l’Ukraine en France.
Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères italien a parlé d’un «acte indigne». «L’Italie, après avoir aidé Odessa à devenir un site du patrimoine culturel de l’UNESCO, sera à l’avant-garde de la reconstruction de la ville», a-t-il assuré.
La Russie a quant à elle affirmé avoir détruit toutes les cibles qu’elle avait visées dans le port d’Odessa, assurant que les lieux frappés étaient utilisés pour préparer des «actes terroristes». (cath.ch/huffpost/ag/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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