Le gouvernement portugais propose une grâce d’un an pour toutes les peines allant jusqu’à huit ans d’emprisonnement, ainsi qu’un régime d’amnistie pour les infractions administratives dont le montant maximal de l’amende applicable ne dépasse pas 1000 euros ou pour les infractions pénales dont la peine ne dépasse pas un an d’emprisonnement ou 120 jours d’amende.
Le ministère de la justice a précisé qu’un certain nombre d’infractions ne sont pas couvertes par ces remises de peine ou amnistie. Ainsi des délits routiers commis en état d’ivresse ou sous l’influence de stupéfiants, ou encore des crimes d’homicide, d’infanticide, de violence domestique, d’atteinte à l’intégrité physique qualifiée, d’extorsion, de discrimination et d’incitation à la haine et à la violence, de blanchiment d’argent ou de corruption…
Ce projet de loi va maintenant être transmis à la Commission des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties, pour être examiné, spécifie l’agence Ecclesia.
Président de la Fondation JMJ Lisbonne 2023, Mgr Américo Aguiar a défendu le 4 juillet cette proposition d’amnistie pour les jeunes détenus: «Ne tuons pas l’idée de ce geste de miséricorde envers quelqu’un qui a commis un délit», a-t-il lancé aux journalistes, précisant qu’il faut y voir un signe de l’engagement en faveur de la «réintégration sociale». (cath.ch/ecclesia/lb)
Lucienne Bittar
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