La lutte contre la faim est «un défi urgent», a souligné le pape François durant cette courte intervention matinale, tenue avant l’audience générale. Selon l’édition 2022 du Rapport mondial sur les crises alimentaires, 193 millions de personnes, réparties dans 53 pays, étaient en situation de grave insécurité alimentaire en 2021. Le pape a recevait les participants à une conférence intitulée «Crise alimentaire et humanitaire: science et politiques pour leur prévention et atténuation».
Le pape s’est inquiété des nombreuses crises qui «menacent dangereusement l’approvisionnement nutritionnel de populations entières», nommant les «catastrophes naturelles», les conflits armés comme «la guerre en Ukraine», la «corruption politique ou économique et l’exploitation de la terre».
Mentionnant également les conséquences de la pandémie de Covid-19, le pontife de 86 ans s’est préoccupé du «déclin de la solidarité fraternelle», dû aux «guerres», aux «misères», aux «revendications égoïstes inhérentes à certains modèles économiques».
Mais, a-t-il assuré une nouvelle fois, «une crise peut aussi devenir une opportunité, une occasion propice pour reconnaître et apprendre des erreurs du passé», et «pour progresser». Le pape a alors souhaité que l’on ne cherche pas seulement les solutions techniques», mais que l’on promeuve «une attitude de solidarité universelle». Car, a-t-il martelé, «on ne peut pas sortir tout seuls d’une crise […], il faut la communauté, le groupe pour s’en sortir». (cath.ch/imedia/ak/bh)
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