Dans l’immense gymnase couvert, Nora, 23 ans, d’une famille catholique de Budapest, est venue avec ses deux sœurs. «Je suis vraiment très reconnaissante d’être là, c’est un honneur d’être si proche du pape. Je ne pensais pas qu’un jour je pourrais le voir de si près, ni même que je participerais à un événement avec lui», confie-t-elle, les yeux brillants.
Pour Nora, la façon de parler du pontife «est inspirante». « Les jeunes Hongrois l’apprécient, sinon il n’y aurait pas autant de monde», glisse-t-elle en regardant le stade se remplir peu à peu à tous les étages. «Et puis, on s’intéresse à lui parce qu’il s’intéresse à nous, c’est réciproque», conclut la jeune fille en riant.
Henrich, 19 ans, vit également à Budapest et se présente comme scout. Il admet être peu pratiquant et il est le seul de sa famille à s’être déplacé. Mais il y tenait. «Je pense que le pape François est un grand homme, je suis sûr qu’il peut renforcer ma foi, je suis sûr qu’il va dire quelque chose qui sera très important pour ma vie, c’est pour ça que je suis là», affirme-t-il avec conviction.
Plus loin du podium, dans les gradins, Kevin, 20 ans, est venu d’une ville voisine de Budapest. «Pour moi le pape est l’homme le plus proche de Dieu, et le rencontrer est une façon de m’approcher de Dieu», explique-t-il. À côté de lui, Albert est venu davantage par hasard, car il ne pouvait se rendre à la messe que le pape célébrera demain sur la place Kossuth Lajos. «C’est un honneur de recevoir le pape, un tel événement arrive une seule fois dans une vie», reconnaît-il. «En Hongrie, ajoute Albert, le pape est considéré comme un homme bon, je sais que ce sera un beau moment».
Parmi les rangs des jeunes, Gabriel, lui, est Mexicain. Il vit à Budapest depuis un an et demi pour son travail. Il ne cache pas son enthousiasme de rencontrer le pape François même si ce n’est pas une première pour lui. «C’est la septième fois que je le rencontre! Je l’ai vu au Mexique, en Pologne, au Brésil, au Panama, au Vatican… et bientôt au Portugal!», lance le jeune qui entend bien se rendre aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à Lisbonne en août prochain.
Sa sœur Daniela est d’ailleurs venue du Mexique pour lui rendre visite, en calant ses dates sur la venue du pape. «Nous sommes ici pour écouter son message, qui est très important pour les jeunes générations. Il fait de nous des catholiques plus forts», assure Gabriel. Avant de lancer comme un slogan: «Nous sommes des followers de Jésus mais aussi du pape!» (cath.ch/imedia/ak/rz)
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