L’institut abrite notamment une école maternelle, disposant d’équipements très modernes, avec des professionnels de santé capables de prendre en charge des enfants victimes de cécité mais aussi d’autres handicaps.
Pour cette première étape publique de sa deuxième journée à Budapest, le pape a été accueilli dans une petite salle par quelques dizaines d’enfants aveugles et handicapés, certains brandissant des petits drapeaux du Vatican, et leurs accompagnateurs.
Le pontife argentin a été salué par le directeur du centre, György Inotay, qui a prononcé la prière de saint François d’Assise, dont la conclusion prend un relief particulier dans un institut pour aveugles: «Là où sont les ténèbres, que je porte la lumière; là où est la tristesse, que je porte la joie.» Un temps de prière a été animé par une chorale d’enfants qui y sont pris en charge.
Dans une brève prise de parole, le pape François a remercié les acteurs de cet institut. Il a expliqué que la prière de saint François récitée par le directeur montre que «quand il manque quelque chose, moi, je peux faire quelque chose». Il a salué les efforts qui sont accomplis pour «cheminer ensemble avec cette réalité», définissant cette démarche comme «une expression pure de l’Évangile».
Le pape a offert au centre une statue de ‘Marie qui défait les nœuds’, une dévotion à laquelle il est très attaché et qu’il a popularisée en Argentine et à Rome. Il a ensuite visité un étage de ce centre qui fut longtemps dirigé par sœur Anna Féher, une religieuse elle-même malvoyante, surnommée la «Mère Teresa de Hongrie», décédée en 2021.
Le programme du pape François doit ensuite le conduire vers l’église Sainte-Élisabeth de Hongrie, pour une rencontre avec les pauvres et réfugiés, parmi lesquels de nombreux Ukrainiens. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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