« C’est stupide», a répondu le pape François à un journaliste qui le remerciait d’avoir défendu la mémoire de Jean Paul II lors du Regina Caeli place Saint-Pierre, le 16 avril. Il avait alors jugé «offensantes et infondées» les allégations portées contre le pontife polonais suite aux récentes déclarations du frère d’Emanuela Orlandi, sur la foi du témoignage d’un maffieux de l’époque, laissant entendre que Jean Paul II aurait été coupable d’abus sexuels et aurait joué un rôle dans la disparition de sa sœur.
Dans l’avion qui le menait à Budapest, le pape François a pu saluer, debout, chacun des 73 journalistes présents à bord. Lors des deux précédents voyages, il était resté assis pour serrer la main des journalistes en raison de ses douleurs au genou.
À son arrivée, sur le tarmac de l’aéroport Ferenc Liszt de Budapest, le pape est descendu au moyen d’une plateforme mécanique, afin de soulager son genou. Puis, muni d’une canne, il a marché quelques mètres pour retrouver le tapis rouge et ses hôtes, parmi lesquels le cardinal Péter Erdő, archevêque de Budapest, et le vice-premier ministre hongrois Zsolt Semjén. Quelques enfants hongrois agitaient des drapeaux.
Le pape est ensuite monté dans un voiture pour rejoindre le palais Sándor, le siège de la présidence hongroise, pour y rencontrer la présidente de la République Katalin Novák et ensuite le Premier ministre Viktor Orbán.
En conclusion de cette matinée politique, le pape prononcera son premier discours à 12h20, devant les autorités, la société civile et le corps diplomatique, dans l’ancien carmel qui abrite le siège du gouvernement.
Dans l’après-midi, le pape se rendra à 17h à la co-cathédrale Saint-Étienne de Budapest. Là, il rencontrera les évêques, les prêtres, les diacres, les consacrés, les séminaristes et les agents pastoraux hongrois. (cath.ch/imedia/ak/hl/mp)
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