Ce laïc succède à un prélat italien, Mgr Luigi Michele de Palma, lui aussi spécialiste d’histoire médiévale. Il secondera le prêtre français Bernard Ardura, qui préside cet organisme depuis 2009.
Né le 13 juillet 1977 à Fermo, dans les Marches, Pierantonio Piatti est diplômé en histoire médiévale avec une thèse sur le mouvement féminin augustinien soutenue à l’université de Florence, et docteur en histoire du christianisme et des Églises à l’université Tor Vergata de Rome avec une thèse portant notamment sur sainte Rita de Cascia. Il est official du Comité pontifical pour les Sciences historiques depuis 2005.
Dans ce cadre, il a notamment collaboré au Lexikon der Konzilien (le ›Lexique des Conciles’), publié sous la conduite du cardinal allemand Walter Brandmüller. Ce cardinal qui fut président du Comité pontifical des Sciences historiques de 1998 à 2009, porte aujourd’hui, à 94 ans, une voix extrêmement critique à l’encontre du pape François.
Dans le champ universitaire, les publications de Pierantonio Piatti portent notamment sur l’érémitisme, les croisades, sainte Catherine de Sienne, les ordres mendiants, ou encore les saints Cyrille et Méthode. Il est particulièrement spécialisé dans l’histoire de la sainteté féminine.
Cette promotion interne d’un laïc s’inscrit dans la volonté du pape François de rajeunir et de ›décléricaliser’ l’encadrement des organismes du Vatican, conformément aux orientations de la Constitution apostolique Prædicate Evangelium, promulguée en 2022. (cath.ch/imedia/cv/mp)
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