Ad charisma tuendum instaure comme principal changement le passage de la prélature personnelle du dicastère pour les Evêques à celui pour le Clergé. Cela signifie notamment que le supérieur de «l’Oeuvre de Dieu» ne pourra plus être un évêque; ce qui était en fait déjà le cas depuis 2017, avec l’arrivée du prêtre argentin Fernando Ocariz Brana à la tête de l’organisation. Le motu proprio oblige également l’organisation fondée en Espagne en 1928 à présenter annuellement un rapport sur ses activités, alors que cela ne lui était jusque-là demandé que tous les cinq ans.
La réunion romaine aura donc pour but de réfléchir à la meilleure façon de réaliser l’adaptation des statuts de l’Oeuvre, informe l’Opus Dei dans un communiqué. 126 femmes et 148 hommes, dont 90 prêtres, participeront au Congrès extraordinaire, venant des cinq continents.
Les travaux et les conclusions de ces journées seront présentés au dicastère pour le Clergé. Le Saint-Siège communiquera ultérieurement les modifications finales aux statuts approuvées par le pape. Une page dédiée au congrès a été ouverte sur le site de l’Opus Dei.
Suite à la publication d’Ad charisma tuendum, une polémique avait débuté entre certains observateurs voyant dans la démarche une «rétrogradation» de la prélature personnelle, et d’autres la considérant comme une simple formalité, voire une marque de confiance du pape.
L’Opus Dei est présente en Suisse, son membre le plus connu étant Mgr Joseph Bonnemain, évêque de Coire. (cath.ch/com/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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