«Le pape, nous en sommes conscients, vient pour la Méditerranée, nous lui sommes reconnaissants d’avoir accepté de rencontrer au moins le temps d’une messe le peuple de Marseille et les Français», a confié Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la CEF, devant tous les évêques réunis au sanctuaire de Lourdes pour la clôture de leur assemblée plénière. «Cette rencontre sera pour notre Église en France un moment de joie», a ajouté l’archevêque de Reims.
L’archidiocèse de Marseille l’a en effet confirmé officiellement le 31 mars, le pape François se rendra bien à Marseille à l’occasion des Rencontres méditerranéennes. L’événement rassemblera une soixantaine d’évêques et des jeunes de tout le bassin méditerranéen (Afrique du Nord, Balkans, Europe latine, Mer Noire et Moyen-Orient) du 18 au 24 septembre.
Le pape François rencontrera les participants des Rencontres méditerranéennes lors d’une «plénière de clôture de l’assemblée des évêques et de la session des jeunes». Une «grande messe ouverte au public» est aussi au programme et pourrait se dérouler au stade Vélodrome à 16h30.
L’archidiocèse de Marseille annonce également qu’il se rendra notamment à Notre-Dame-de-la-Garde pour un temps de prière. Cette célèbre basilique, surnommée parfois «la Bonne Mère», domine la ville de Marseille et la mer Méditerranée. En 2013, pour son premier déplacement en tant que pape, le pontife avait fait le choix de se rendre sur l’île de Lampedusa pour dénoncer le drame des migrants morts noyés. Ce temps de prière à Notre-Dame-de-la-Garde leur sera dédié.
Un festival se tiendra tout au long de la semaine des Rencontres méditerranéennes. «Expositions, concerts, témoignages, débats, repas partagés, village, veillées de prières, projections, visites de lieux de culte dans divers endroits de la ville, seront autant d’occasions de s’imprégner de ce ‘message’ qu’est la Méditerranée et (re)découvrir Marseille, ville-laboratoire de la fraternité», peut-on lire sur le site du diocèse qui doit prochainement mettre en ligne un site dédié à ces rencontres et aux inscriptions.
Le pape ne veut pas faire de ce déplacement à Marseille une visite d’État. En 2014, il s’était rendu à Strasbourg pour visiter les institutions européennes, et non la France, conformément à son souhait de ne voyager dans aucun des grands pays d’Europe et de se concentrer sur les plus petits pays. D’ailleurs, comme il l’a lui-même indiqué en février dernier, il pourrait s’envoler directement de Marseille pour rejoindre Oulan-Bator, capitale de la Mongolie. (cath.ch/imedia/hl/bh)
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