Avec ce thème – « Libres de choisir entre migrer ou rester » -, le pontife argentin entend « promouvoir une nouvelle réflexion sur un droit qui n’a pas encore été codifié au niveau international » : « le droit de rester ». Ce droit « est antérieur, plus profond et plus vaste, que le droit d’émigrer », remarque le dicastère pour le Service du développement humain intégral dans ce communiqué.
L’entité dirigée par le cardinal Michael Czerny – qui a lui-même migré au Canada durant son enfance, après sa naissance en Tchécoslovaquie un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale -, souligne que plusieurs droits devraient être garantis « dans les nations d’origine, grâce à un véritable exercice de coresponsabilité de la part de la communauté internationale ». Il mentionne notamment « la possibilité de participer au bien commun, le droit de vivre dans la dignité et l’accès au développement durable ».
Le message du pape François en tant que tel sera publié dans les mois à venir. En 2022, le message avait été publié le 9 mai.
La Journée mondiale du Migrant et du réfugié est une tradition très ancienne de l’Église catholique, célébrée annuellement depuis 1914. Célébrée autrefois en janvier, elle est fixée au dernier dimanche de septembre depuis 2019.
Par ailleurs, sur le plan de la sphère civile et laïque, depuis l’an 2000, une « Journée internationale des migrants » se tient chaque 18 décembre, sous l’égide de l’ONU. (cath.ch/imedia/cv/mp)
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