Durant la rencontre, le pape a salué particulièrement le parcours de formation socio-politique lié au projet Policoro. Alors qu’aujourd’hui « la politique ne jouit pas d’une bonne réputation » auprès des jeunes, notamment en raison des scandales, de la corruption, de l’inefficacité, il y a encore plus besoin de bonne politique, a insisté le pontife.
Encourageant à s’éduquer à la paix, le pape a enjoint de « faire la guerre, mais une autre guerre, une guerre intérieure, une guerre sur soi-même pour travailler pour la paix ». « La guerre est l’échec de la politique », a-t-il répété, fustigeant l’absurdité de la course aux armements et de leur utilisation pour la résolution des conflits.
Le successeur de Pierre a donné une «règle d’or» au jeune politicien : « Ton activité vise-t-elle à occuper une place pour toi ? Cela ne va pas. Pour ton groupe ? Cela ne va pas. Occuper des espaces ne va pas, lancer des processus est bien ».
« L’homme politique est un serviteur », a-t-il aussi lancé, engageant les jeunes à ne pas se préoccuper du consensus électoral ou du succès personnel mais à « impliquer les personnes, générer de l’esprit d’entreprise, faire fleurir des rêves ». (cath.ch/imedia/ak/mp)
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