«L’ordination de Mgr Mourad est un motif d’espérance pour le peuple syrien, à bout de forces après plus d’une décennie de guerre, et un séisme meurtrier», en février dernier, a assuré à l’agence vaticane Fides Mgr Flavien Rami, procureur du Patriarcat d’Antioche des Syriens près le Saint-Siège. Il faisait référence au tremblement de terre qui a ravagé le sud-ouest de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie, le 6 février 2023, faisant plus de 50’000 morts.
L’ordination épiscopale de Jacques Mourad s’est tenue le 3 mars en la cathédrale du Saint-Esprit, à Homs. Il a été élu par le synode de l’Église d’Antioche des Syriaques pour prendre la tête de l’archidiocèse syrien. Une nomination à laquelle le pape François a donné son accord début janvier, selon les règles en vigueur dans cette Eglise orientale.
La liturgie était présidée par le patriarche syrien catholique Ignace Youssif III Younan, avec à ses côtés le cardinal Mario Zenari, nonce apostolique à Damas, le patriarche grec catholique melkite Youssef Absi, le patriarche syriaque orthodoxe Mar Ignatius Ephrem II, ainsi que des dizaines d’autres d’évêques. Une foule de fidèles – venus du Liban, d’Irak, de France, d’Allemagne, de Rome et de toutes les régions de Syrie – a rempli la cathédrale, note Fides.
Né à Alep en 1968, le prêtre et moine catholique syrien Jacques Mourad a été otage de Daech en 2015. Il avait réussi à s’enfuir après cinq mois de captivité. (cath.ch/vaticannews/fides/arch/rz)
Raphaël Zbinden
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