En Terre Sainte, le pape a mis en garde contre une escalade de la violence et a appelé à ce que «le dialogue prévale sur la haine et la vengeance». «Je prie Dieu pour les Palestiniens et les Israéliens, afin qu’ils trouvent le chemin de la fraternité et de la paix avec l’aide de la communauté internationale», a-t-il déclaré. Les tensions ont monté d’un cran cette semaine avec plusieurs affrontements, suivis d’un appel aux armes du gouvernement israélien.
Le pontife s’est dit aussi très préoccupé par la situation au Burkina Faso, «où continuent les attaques terroristes». Il a invité à prier pour la population de ce pays, afin que les violences «ne fassent pas perdre la confiance dans le chemin de la démocratie, de la justice et de la paix». 51 soldats burkinabés ont été tués dans une attaque terroriste le 17 février dernier.
Le pape François s’est aussi fait l’écho du naufrage d’un bateau de migrants survenu sur la côte calabraise près de Crotone, dans la nuit du 25 au 26 février.
«40 morts ont déjà été récupérés, parmi lesquels beaucoup d’enfants», a affirmé le pontife. Il a déclaré prier pour les victimes, pour les personnes manquantes, et pour les autres migrants qui ont survécu. Il a aussi remercié ceux qui leur ont apporté secours et ceux qui les accueillent, déclarant qu’ils étaient soutenus par la Vierge Marie. Un temps de silence a été respecté sur la place Saint-Pierre.
Le pontife a ensuite brièvement fait référence à la «tragédie de la guerre en Ukraine» qui dure depuis plus d’un an. Il a enfin appelé à ne pas oublier les douleurs du peuple syrien et turc, victimes du récent tremblement de terre, qui a fait plus de 50’000 morts dans les deux pays. (cath.ch/imedia/cd/be)
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