Remettant son discours écrit sans le lire, le pape a improvisé quelques paroles, saluant leur travail de promotion du cinéma en Italie. «Les œuvres qui sont parvenues à exprimer l’harmonie, aussi bien dans la joie que dans la douleur, l’harmonie humaine, sont celles qui restent dans l’histoire», a-t-il notamment souligné.
Le pontife argentin a évoqué particulièrement leur service de la beauté comme «grande expression de Dieu». «Les livres de théologie parlent tant du verum, de la vérité; ils parlent du bonum; mais du beau, de la beauté, pas tellement», a-t-il fait observer. Comme si la réflexion sur la beauté «n’avait pas de rapport» avec la réflexion théologico-pastorale, a-t-il ajouté.
Dans son discours écrit, le pape a encouragé ces artistes à «réveiller l’émerveillement» dans leur art, tout comme Dieu est «devenu spectateur de son œuvre» après la création, éprouvant «un émerveillement devant la beauté des créatures».
«Le monde, tourmenté par la guerre et par tant de maux, a besoin de signes, d’œuvres qui suscitent l’étonnement», a-t-il insisté. Et le pape d’estimer que «le grand risque» dans «un monde toujours plus artificiel, où l’homme s’est entouré des œuvres de ses mains», était de «perdre l’étonnement». (cath.ch/imedia/ak/bh)
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