La décision de suspension du camp prévu début juillet à Venthône et qui devait réunir des enfants âgés de 8 à 12 ans est une mesure de prudence après les révélations d’abus sexuels sur mineurs de deux prêtres de la communauté dans un internat français dans les années 1990 et 2000. «Le principe de précaution et de prudence doit prévaloir dans ce genre de situation où des mineurs sont concernés», a indiqué sa responsable Claire Jonard. »Le camp est suspendu cette année en la maison de Venthône. Il n’est pas nécessairement supprimé, il pourrait avoir lieu ailleurs», a-t-elle précisé à cath.ch.
Le Nouvelliste révèle par ailleurs que si les deux religieux impliqués n’ont jamais œuvré en Valais, un troisième prêtre, aujourd’hui actif dans le canton, est également cité dans l’enquête. Il n’est pas soupçonné lui même d’abus, mais deux anciens étudiants mentionnent qu’il s’est parfois exprimé en des termes qui pouvaient laisser entendre qu’il était au courant des agissements d’un confrère. Contacté par le journal à Venthône, ce prêtre a indiqué n’avoir «pas tenté de protéger ni cherché à couvrir qui que ce soit, n’étant pas au courant moi-même au moment des faits.»
Coordinatrice des Béatitudes à Venthône, sœur Cornelia affirme «qu’en trente-deux ans de présence en Valais, aucune plainte n’a été enregistrée dans le cadre des activités de la communauté dans le canton». (cath.ch/nv/mp)
Maurice Page
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