À la veille de l’assemblée générale prévue du 4 au 29 octobre – succédant aux étapes locales et continentales du Synode – les jeunes Européens de 18 à 35 ans, de toutes traditions chrétiennes, sont les premiers invités. Ils auront un programme de visites, ateliers, tables-rondes, et temps de louange dans la Cité éternelle, du vendredi 29 septembre au dimanche 1er octobre 2023.
Accueillis par les paroisses et communautés de Rome et logés chez l’habitant, en continuité avec les Journées mondiales de la jeunesse de Lisbonne (1er-6 août), les jeunes participeront à une veillée œcuménique de prière ouverte à tous le 30 septembre sur la place Saint-Pierre, avec le pape François et des représentants de diverses Églises, en point d’orgue de ces journées. Le pontife a annoncé lui-même cette veillée lors de l’angélus du 15 janvier dernier.
Une cinquantaine de réalités ecclésiales sont déjà impliquées dans la préparation, avec la communauté œcuménique de Taizé, le secrétariat du Synode, le dicastère pour la Promotion de l’unité des chrétiens, le dicastère pour les Laïcs, la famille et la vie, et le Vicariat de Rome. Du 12 au 15 mars prochains, les délégués des différentes réalités ecclésiales se rencontreront à Rome.
Les organisateurs ont insisté sur l’aspect spirituel de cet événement, soulignant que le synode n’est pas seulement un lieu de «discussio» mais de «prière». Après la veillée, les évêques du synode vivront d’ailleurs trois jours de retraite prêchée par le dominicain Timothy Radcliffe non loin de Rome. «Nous commencerons par la prière», a annoncé le cardinal Jean-Claude Hollerich.
Devant les représentants de l’Église anglicane et de l’Église arménienne présents au point presse, le rapporteur général du Synode a souligné que la synodalité offrait «une chance d’avancer d’un pas de plus dans l’œcuménisme».
Dans cette démarche synodale, a-t-il affirmé en répondant aux questions des journalistes, même les tensions peuvent être «quelque chose de positif». «On ne veut pas une mauvaise tension qui détruise l’Église», a-t-il précisé, mais une «bonne tension» peut être nécessaire. Quand aux divisions, «je ne suis pas préoccupé», a confié le cardinal luxembourgeois, trouvant «normal» qu’il y ait diverses opinions dans l’Église catholique. Le synode cependant ne doit pas devenir une scène politique, a-t-il glissé.
L’archevêque Ian Ernest, représentant de l’archevêque de Cantorbéry près le Saint-Siège, a salué ce processus synodal se mettant «à l’écoute de l’extérieur des frontières catholiques». Mgr Khajag Barsamian, représentant de l’Église arménienne près le Saint-Siège a rendu hommage à l’esprit d’humilité de ce processus. «On peut penser que l’humilité est une faiblesse mais les gens humbles sont les plus forts», a-t-il assuré. (cath.ch/imedia/ak/rz)
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